Côte d’Ivoire – 13 milliards pour déstabiliser Ouattara depuis le Ghana ?

Atta Mils

Déstabilisation du régime Ouattara par le camp Lmp depuis Accra : 13 milliards pour déstabiliser la Côte d’Ivoire par des terroristes

Source: Le Nouveau Réveil

En application des recommandations du Groupe d`Action Financière sur le blanchiment des capitaux (GAFI), les unités d`action de la communauté européenne du renseignement} ont, dans le cadre d`une action concertée entre Etats recueilli et traité entre mars et avril 2011 vingt et une (21) déclarations de soupçons de différentes institutions financières européennes.
Au cours de ces recherches, le service a été alerté par le SERIOUS FRAUD OFFICE (SFO) organe britannique d`alerte et de veille stratégique en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux d`origines criminelles et la délinquance financière qui n`a cessé d`augmenter ces dernières années par l`exploitation des potentialités occasionnées par la mondialisation financière, Tracfin a réussi grâce à cette collaboration inter-agences à mettre au jour, une importante transaction financière qui n`est pas au regard de la méthodologie utilisée par ses auteurs, en conformité avec les standards internationaux des transferts de fonds.
Le 09 mars 2011, un ordre de transfert par SWIfT d`un montant de 20.000.000 d`euros (13 milliards de francs Cfa) a été donné par le Comité de Gestion de la Filière Café-Cacao de la République de Côte d`Ivoire au crédit d`un compte offshore ouvert pour la circonstance par M. Nizar DALLOUL dans les livres de la 5.G. HAMBROS BANK &TRUST (JERSEY).
Il ressort des recherches menées par la communauté du renseignement appuyée par le bureau O/PC-Interpol que cette transaction n`a fait l`objet d`aucune autorisation préalable des autorités compétentes de ce pays en guerre. Les témoignages au sein de la structure bancaire de jersey qu`une complicité interne a été nécessaire à l`aboutissement de ce transfert.
En réalité, les vérifications effectuées en Côte d`Ivoire par les services de l`ambassade de France auprès de la Banque centrale de l`Afrique de l`Ouest qui intervient en aval de toutes transactions bancaires ont permis de découvrir qu`une autorisation signée du directeur de cabinet de ministre de l`Economie et des finances de Côte d`Ivoire existe, mais elle n`était en réalité qu`une fausse production.
En définitive, le décaissement suivi du transfert des 20.000.000 d`euros par le CGCC à la demande de madame Simone Ehivet Gbagbo dans une période assez trouble et instable compte tenu de la crise post-électorale n`a suivi aucune procédure légale.
Par ailleurs, le bureau régional d`OIPC-Interpol basé à Abidjan, a, dans le cadre du projet millénium d`échanges de données, entrepris des recherches assez éprouvées à la demande de Tracfin.
Il en résulte, qu`une étude approfondie de renseignements et des données essentiellement informatiques concernant ces criminels a également mis en évidence l`implication de personnalités étrangères, ivoiriennes et ghanéennes de haut niveau.
1. M. Nizar DALLOUL, homme d`affaires franco-libanais fortement impliqué en Afrique de l`ouest (Côte d`Ivoire, Gambie, Libéria, Siéra-Léone) à travers des investissements plutôt importants dans la téléphonie mobile a pu volontairement servir de prête nom à cette opération de détournement et de blanchiment de valeurs ayant servi à une activité à laquelle elles n`étaient pas destinées.
2. Le brigadier-Général BRIMAH Mussa, Conseiller défense à l`ambassade du Ghana près le Royaume-Uni. Proche parent du chef d`Etat ghanéen ATTA MILLS a pu être le bénéficiaire intermédiaire qui a fait le déplacement à Jersey à la période postérieure à ce transfert au siège de la COMIUM Group Holding Limited, une société anonyme délocalisée à Jersey au 22 Greenville Street à saint Hélier pour la finalisation de cette transaction illégale.
Un faisceau d`indices assez sérieux permet à l`état actuel des recherches d`indiquer que l`officier général ghanéen ait pu repartir de Jersey avec les 20.000.000 d`euros en liquide.
Les recherches se sont poursuivies dans le cadre du projet millénium.
Tracfin a pu démontrer que ce transfert par voie électronique s`est opéré dans des conditions opaques qui font noter l`usage par leurs auteurs d`un processus très fermé de recyclage de revenus acquis illégalement.
*Le procédé AML a pu en effet permettre d`analyser en profondeur les données de ce client et de détecter qu`il s`agissait d`une opération suspecte.
Le programme  » système anti-blanchiment de données client filtre » élaboré a permis d`opérer une classification en fonction du niveau de suspicion et l`examen attentif des anomalies qui ont pu être détectées par Tracfin suite aux indications obtenues par le SERIOUS FRAUD OFHCE, source de la déclaration de soupçons ayant enclenché les investigations au niveau européen, dont les résultats ont permis le constat d`un enregistrement soudain et substantiel sur le compte offshore pour  » non résident » d`importants fonds en provenance de la Banque Nationale d`Investissement de Côte d`Ivoire (BNI-CI) entièrement contrôlée dans la période susvisée par un proche de J`ex- couple présidentiel véritable expéditeur et maître d`œuvre de ce transfert .
L`enclenchement du programme européen contre le blanchiment par le truchement de la déclaration de soupçons initiée par l`organe britannique d`alerte et de veille a signalé cent vingt-six noms (126) parmi lesquels figure celui de M. Nizar DALLOUL en intermédiation pour des intérêts dont Tracfin n`a pas en l`état actuel des recherches la nature exacte.
Il est cependant indéniable que l`état de la situation financière personnelle de ce personnage assez trouble qui s`est nettement détériorée semble être un indicateur certain pour qu`il soit enclin à enfreindre les normes qui régissent les transactions financières internationales.
Ces nouveaux liens que M. Nizar DALLOUL s`est employé lors du précédent semestre à nouer avec le monde politique ivoirien, essentiellement des proches du cercle familial de M. Laurent Gbagbo à travers Maitre Dadjé Rodrigue du barreau d`Abidjan a pu être déterminant dans ce rapprochement qui leur a permis d`opérer de nombreux détournements de fonds publics transférés en toute illégalité sur des comptes offshore dans des Etats peu regardants des normes internationales.
La comparaison informatique entre les listes de terroristes connus, notamment au Moyen-Orient avec les identités des donneurs d`ordre ou bénéficiaires du transfert électronique impliquant M. Nizar DALLOUL et des officiels ghanéens ou du titulaire du compte bancaire ayant favorisé la transaction frauduleuse, font ressortir des indices qui étayent l`existence dissimulée de multiples menaces en provenance du Ghana susceptibles de remettre gravement en cause l`équilibre sécuritaire du territoire ivoirien qui demeure encore précaire. Mais également l`ensemble de la sous-région ouest africaine.
A ce propos, les données recueillies par la communauté du renseignement et qui continuent à faire l`objet d`un traitement spécifique donnent plus de clarté dans la visibilité de la passivité affichée par les autorités du Ghana dans le dénouement définitif de la crise post-électorale en Côte d`Ivoire.
Ce transfert illégal de 20.000.000 d`euros comme l`atteste le document en pièce-jointe au profit de M. Nizar DALLOUL qui a servi d`intermédiaire pourrait avoir au regard de certaines indications fournies par la banque centrale du Liban, pour destinataire final les autorités ghanéennes dont le territoire sert de terre d`asile aux pontes de l`ancien régime de M. Laurent Gbagbo qui s`y sont réfugiés, justifie la liberté d`organisation implicitement accordée aux anciens dignitaires (civils et militaires) proches de l`ex-président en une résistance hostile au régime du président Alassane Ouattara.
Les actions à entreprendre à court terme, le gel des avoirs de toutes ces personnalités impliquées cadrerait parfaitement avec les mesures particulières destinées à contribuer à lutter contre le terrorisme sous ses diverses formes.
Les contacts réguliers de M. Nizar DALLOUL avec le Hezbollah pro-iranien actif au sud du Liban pour lequel il contribue régulièrement au financement par les mêmes procédés détournés confortent Tracfin et ses partenaires de la communauté du renseignement financier et sécuritaire à mener ses recherches sur le sujet en profondeur.
Paul Koudou

Titre J-ci.net

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