Le Conseil des Burkinabè de l’étranger ne veut plus associer Kima Emile à la réconciliation

Photo Ouaga.info

Déclaration du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger

Le mardi 17 mai dernier, le sieur Kima Emile a cru devoir prendre la parole lors d’un meeting de réconciliation organisé par les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à Yopougon Ficgayo pour tenir un discours douteux. Il s’agissait d’un meeting à l’honneur des miliciens et des jeunes patriotes qui ont décidé d’emprunter le train d’une sortie de crise pacifique de crise.
Au cours de ce meeting, un jeune burkinabé, Jonathan Perkoma a voulu s’opposer, à juste titre, à l’intervention de Kima Emile qui a commencé ses premiers mots par des salutations en mooré. Le jeune homme a aussitôt été pris à parti et rouer de coups par les Forces républicaines et n’a eu son salut que grâce à l’intervention du commandant Chérif Ousmane.
Face à ce que nous considérons comme une imposture de Kima Emile qui s’est maintes fois illustré aux côtés des ennemis de la paix, le Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger tient à exprimer son indignation quant à la forfaiture de celui-ci. Qu’est ce qu’un Burkinabé digne de ce nom faisait-il dans une affaire interne aux ivoiriens ?
Au moment où la communauté compte encore ses morts et ses blessés, le Conseil qui a maintes fois mis en cause la bonne foi et la sincérité de Kima Emile qu’il considère comme un opportuniste, s’oppose vigoureusement aux actes de ce dernier qui demeure toujours un danger pour l’intégration harmonieuse de la communauté Burkinabé en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, le Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger estime que Kima Emile dont les propos et les actes n’engagent que sa propre personne ne saurait parler au nom de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire. La récréation est terminée.
Le Conseil interpelle donc les autorités ivoiriennes et leur demande de ne plus associer Kima Emile à leurs actions de réconciliation. Le Conseil invite, en outre, les autorités ivoiriennes à prendre les dispositions pour tenir celui-ci à l’écart des actions de paix en Côte d’Ivoire. Car les actions posées par Kima sont susceptibles d’entacher leur image.
Aussi le Conseil tient-il à rappeler à l’opinion nationale et internationale qu’il demeure la seule structure habilitée à parler au nom de la communauté burkinabé en Côte d’Ivoire, en collaboration avec les autorités diplomatiques et consulaires représentant le Burkina-Faso dans ce pays.
Nous vous remercions pour votre attention.

Fait à Abidjan le 18 mai 2011

Le coordonnateur national du Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger
Moussa Douamba
Email : csbe_ci@yahoo.fr

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