Blé Goudé et sa lettre – L’ULTIME SOUBRESAUT d’un pseudo-héros agonisant

LA LETTRE DE BLE GOUDE OU L’ULTIME SOUBRESAUT D’UN PSEUDO-HEROS AGONISANT

Loin de traduire un attachement, une fidélité aux idéaux de combattant à la ténacité inaccessible au découragement, excluant de son champ lexical la reddition, cette correspondance du sieur Charles Blé GOUDE, suite à une plongée heuristique avec pour finalité d’en décrypter le sens sous-jacent, sonne comme le cri de cœur d’une âme en peine, d’un sujet en proie à un drame intérieur subséquent à la cinglante déculottée sur fond d’humiliation enregistrée par son mentor le 11 Avril dernier, débusqué du terrier dans lequel, lui et ses séides, s’étaient claquemurés. Cet illuminé d’un populisme et d’une mythomanie rageurs, souffre énormément de sa mise à l’écart de la scène politique, lui dont la vie n’a de sens que relativement à des déclarations enflammées, à des logorrhées vides de toute substance, truffées d’inanités et d’affabulations désarçonnantes dont il gorgeait quotidiennement sa horde d’ânes bâtés, conditionnés à coups de billets de banque à un suivisme pavlovien, à applaudir à tout rompre ses turpitudes. La montée en puissance d’Eugène DJUE dont la disponibilité, l’engagement à participer à la dynamique de réconciliation et de pacification du pays en appelant les miliciens pro-Gbagbo au sens du réalisme, en abdiquant tout en mettant un bémol à leurs nombreuses exactions et surtout la grande humilité et l’élévation dont il a fait preuve en faisant allégeance au Président démocratiquement élu, SEM Alassane Dramane OUATTARA, en servant de courroie de transmission entre les FRCI et les jeunes miliciens instrumentalisés par le régime trotskiste et sanguinaire mis en place par le sinistre ‘’Woody’’ de Mama, au point de s’arroger une place de choix parmi les éventuels ministrables FPI, trouble considérablement le sommeil du ‘’génie’’ de Kpoh. Il est de notoriété publique que les rapports entre Blé GOUDE et Eugène DJUE n’ont jamais été au beau fixe. On se rappelle de la bastonnade en règle subie par ce dernier au domicile de l’ex-chef de l’Etat à l’occasion de fêtes de fin d’année où il était allé réclamer les émoluments, des présents pour les hommes animant la structure qu’il chapeaute en l’occurrence le ‘’Mouvement des jeunes patriotes pour la libération totale de la Côte d’Ivoire’’ alors que le ‘’génie’’ de Kpoh et ses hommes plastronnaient dans les jardins privés de la résidence. En traitant ses ex-compagnons ayant fait amende honorable (Eugène DJUE, SAM L’Africain, Hélie HALASSOU…) de papillons en quête de nectar, ce mégalomane aujourd’hui en mal de gloire, redoute fort le processus de ‘’néantisation’’ politique de son image qui est en branle qui finira pour sûr par le reléguer au stade de relique, de vestige juste bon pour les musées, si tant est qu’il mérite d’y figurer. C’est donc un homme désemparé, politiquement dénudé, exsangue, économiquement anéanti puisque, tel un commensal (ayant toujours renâclé à la besogne) vivant exclusivement de subsides qui lui étaient mensuellement versés par son mentor sur le dos du contribuable ivoirien, qui donne de la voix croyant encore tomber sur des oreilles attentives, des esprits crédules comme ceux qu’ils se sont évertués à fabriquer durant leur règne, son démiurge et lui, aptes à s’emberlificoter dans les rets de l’idéologie putride qu’ils n’ont de cesse de véhiculer, les poisons et venins dont ils ont pollué pendant près d’ une décennie, l’existence de la nation ivoirienne. Une sagesse africaine dit à raison que le chien n’abandonne jamais sa façon de s’asseoir. Au FPI, les choses les mieux partagées sont la mauvaise foi, l’impertinence qui sont célébrées avec faste et abnégation. Même quand les choses sont au plus mal. Sinon, comment comprendre cette sortie inopportune, qui plus est acrimonieuse et belliqueuse, ramant à contre courant du leitmotiv de paix et de reconstitution du tissu social détruit jusqu’à la moelle, autour duquel, tous azimuts, les énergies se fédèrent et les esprits rivalisent de recettes, de panacées ? En de telles circonstances où l’heure est au pardon, à l’entente, à l’harmonie, un individu humain normal, disposant de l’entièreté de ses aptitudes mentales et psychiques, après avoir endeuillé tant de familles via des jeunes gens manipulés et conditionnés au crime froidement exécuté avec un cynisme inqualifiable, la logique et les principes de la bienséance voudraient qu’on garde le profil bas et qu’on adopte un langage nouveau, conciliant, emprunt de contrition et de sagesse. Mais que non ! Peut-être encore entortillé par les spécieuses prédictions du pseudo-pasteur Koné Malachie, qui a pris la poudre d’escampette depuis la chute du dictateur des lagunes et qui reste introuvable, Blé GOUDE, visiblement miné par une misère psychique dont l’urgence d’être psychanalysé à l’effet de restaurer l’équilibre mental est plus que certaine, croit dur comme fer, un hypothétique retour aux affaires de son dangereux psychopathe de mentor. Rêver est un droit. L’on ne saurait le lui dénier. Toutefois, tel le phœnix, oiseau mythique, notre chère Côte d’Ivoire renaît peu à peu de ses cendres, plus que revigorée et prête à relever les défis qui l’attendent. Le pays est résolument en marche. Que les théoriciens de la refondation continuent leurs élucubrations, leurs ratiocinations indigestes si cela peut leur procurer de la volupté, les mettre dans un état extatique. Les chiens aboient, la caravane passe !
DIARRA CHEICKH OUMAR
Professeur certifié de philosophie
Etudiant en instance de thèse
Sciences politiques
E-mail : sekdiasek@gmail.com

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