Retour des policiers dans les commissariats : Les FCRI « libèrent » définitivement le Plateau

Sauf changement de dernière minute, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) n’opéreront plus au Plateau à partir de demain. Le commissariat du 1er arrondissement et le poste de police de la Caréna seront définitivement rétrocédés aux policiers. C’est l’une des informations principales annoncées par le Contrôleur général de Police, Bredou M’Bia, Directeur Général de la Police, au cours de la réunion qu’il a eue hier, avec les Commissaires de police, à la Préfecture de police au Plateau. Après donc le Port Autonome d’Abidjan où les policiers et les gendarmes ont repris définitivement le contrôle de leurs bases, la sécurité au Plateau sera désormais l’affaire des policiers. Cocody et Bingerville, a indiqué Bredou M’Bia, seront les prochaines étapes de cette normalisation. Pour le patron de la police, ces redéploiements ne font que respecter le souhait du chef de l’Etat. «La police est le corps le plus proche de la population. Elle n’est peut s’assoir. Nous devons continuer à travailler», a-t-il estimé, non sans rassurer ses collaborateurs concernant les problèmes de tenues et de manque de matériel. «Au niveau de la Police, la reprise est effective à 96,68%. Nous pouvons donc travailler. 10 000 tenues ont été distribuées. Nous avons été victimes de pillage. Nous avons donc convenu, avec les autorités, de changer la couleur de nos tenues», a-t-il indiqué. Des efforts, a-t-il poursuivi, sont faits quotidiennement pour améliorer la fluidité routière. «A part les cinq corridors et les six postes d’observations, il n’y a plus de barrages dans le district d’Abidjan. Mais nous aurons des patrouilles mixtes afin d’éviter que la ville ne soit complètement vide. Il y a également le comité de lutte contre le racket qui veillera à l’application de ces résolutions». Pour ce qui est de la question d’arme, il a estimé que les policiers pouvaient toujours collaborer avec les FRCI en cas d’intervention. Pour l’officier supérieur de police, il ne faut pas se leurrer. «Dans une société humaine où les hommes sont amenés à travailler ensemble, il y aura toujours des altercations. Mais le plus important est que chacun travaille dans l’humilité et en respectant son prochain».

Dao Maïmouna
Le Patriote

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