Par Gouet Bernard
Les définitions du mot politique sont multiples, mais celle qui retient notre attention c’est celle qui dit que la politique est l’art du mensonge et de la mauvaise foi avérée. Cette définition est circonstancielle au regard de tout ce que les politiciens de Côte d’Ivoire ont montré au peuple ivoirien après cinquante ans d’ indépendance. Cette mauvaise foi est la caractéristique des politiciens qui n’ont aucune considération pour le peuple. A ces politiciens on peut associer certains hommes de Presse qui, au lieu de se départir des hommes politiques pour faire des critiques objectives , ils s’adonnent au jeu favori de ces politiciens qui est celui de manipuler les consciences et les esprits fragiles afin de les contrôler .
Depuis la perte du pouvoir par le FPI et de tous les privilèges, avantages financiers et matériels qui y sont attachés, ces journalistes et cadres du FPI sont habités par une haine sourde et une volonté de voir le Président de la République S.E .M Alassane Ouattara poser des actes que le peuple désapprouverait. Ce qui leur donnerait du grain à moudre dans leur stratégie de déstabilisation du pouvoir. Malheureusement pour eux , depuis que le Président exerce effectivement le pouvoir , il n a fait que poser des actes visant au bien être du grand nombre et non d’un groupe. Au nombre des actes qu’il a posés nous notons la gratuité des soins médicaux dans tous les établissements sanitaires, le paiement de quelques arriérés de salaires des fonctionnaires, des travailleurs d’ air-ivoire, et des agents de mairie, après que les cadres et militants du FPI aient dévasté et pillé les banques, sociétés d’état et entreprises privées.
Le Président de la République S.E .M Alassane Ouattara a été élu massivement par des ivoiriens qui en avaient marre du laxisme, des détournements de deniers publics et des injustices qui prospéraient sous le F P I. Et nous savons que c’est un homme de parole et d’action. Ce qu’il dit il le fait. Il avait promis lors de la campagne électorale de gérer les ressources financières, économiques et minières avec beaucoup de rigueur et de transparence. Ce qu’il vient de commencer avec les audits des sociétés et banques où l’état a investi des milliards .Une autre mesure qui a déclenché le courroux et la mauvaise foi des journalistes de notre Voie, c’est le retrait des 50 000 FCA du salaire des ex- FDS au point qu’ils aient écrit dans leur journal que ‘’Ouattara diminue les salaires comme en 90’’. Cette somme, appelée pompeusement ‘’ Haut les cœurs‘’ était une prime que l’ex Président, Gbagbo Laurent avait ajouté aux salaires de tous les gendarmes, policiers, marins et agents des Eaux et Forêts en 2003 pour les booster afin qu’ils matâtes la rébellion. De 2003 en 2011 cela fait huit belles années au cours desquelles ils ont bénéficié de cet argent sans pour autant réussir leur mission. Faisons un petit calcul: 50000 x 12 = 600 000 f cfa. Ces 600 000 f cfa x 8 années = 4 800 000 cfa au moins, que chaque fds a reçu. Faire croire aux ivoiriens que c’est le salaire qu’on diminue c’est faire preuve de mauvaise foi, même si en politique on ne fait pas la passe à l’adversaire.
Pour peu que le Président S.E.M Alassane mette fin à une prime de guerre, qui en fait, était considérée comme un salaire par ces ex fds après que leurs salaires eurent connus des augmentations que le peuple n’a jamais sues, les journalistes de notre Voie croient avoir trouvé une brèche dans laquelle ils vont s’engouffrer pour canarder le Président de la République et l’affaiblir. Le retrait de cette prime s’inscrit dans les mesures de confiance qu’il faut mettre en place en vue de réunir les deux armées ex belligérantes . C’était une prime qui encourageait à combattre son frère d’arme, maintenant que la guerre est finie et qu’on parle de la mise en place de la nouvelle armée, il serait tout à fait gauche et incongru de la maintenir. Notre voie parle d’une décision tombée par surprise, mais entre nous ces ex fds ils savent qui est ADO, et c’est pour cela beaucoup l’ont voté dans les casernes. Mais j’aimerais interpeller les ex fds à ne pas tomber dans le jeu du fpi et de ces journalistes de notre Voie. Le président a hérité d’une situation difficile engendrée par la volonté d’un homme et de son clan de faire souffrir les ivoiriens, pour rien. Comme lui même il le dit toujours « FAISONS LUI CONFIANCE » pour que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan . Tout le monde y gagnerait .
Le problème chez nous qui avons voté ADO, c’est beaucoup ne connaissent cet homme respecté et admiré par la Communauté Internationale. Ou bien nous le connaissons, mais comme nous sommes portés sur le gain et l’argent faciles, voir un Président qui gère les ressources de l’État de telle sorte que tous les « mangements » soient grillés, nous voyons cela d’un mauvais œil . Cet pays est très riche et convoité par l’étranger. Si toutes les ressources agricole, minière, pétrolières et gazière étaient bien gérées, sans compter les aides extérieures, chaque ivoirien serait à l’aise. Mais la corruption a tellement conquis les cœurs des ivoiriens que ceux qui en vivent n’ont jamais aimé qu’Alassane soit au pouvoir. ADO, est une chance pour la Côte -d’Ivoire, pour que les ressources et les richesses du pays profitent à tous et non à un clan ou à une clique d’individus. Ce qui n’a pas été le cas de l’ex Président en dix ans de pouvoir. Il a préféré investir dans les armes qu’il a laissées en héritage aux ivoiriens. PLUS JAMAIS CA !
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