La Côte d’Ivoire veut faire de l’intégration africaine le moteur de son développement

xinhua

Le ministre ivoirien de l’ Intégration africaine Adama Bictogo a exprimé mercredi à Abidjan la volonté du gouvernement ivoirien de faire de l’intégration africaine le moteur du développement du pays.
M. Bictogo, qui intervenait à l’ouverture du séminaire national sur l’intégration africaine, a indiqué que la Côte d’Ivoire se veut un pays ouvert, inexorablement engagé dans un processus d’ intégration.

« Pour le président Ouattara, une intégration réussie passe par le développement économique de tous les Etats », a noté le ministre, soulignant que le chef de l’Etat a décidé de faire de la Côte d’ Ivoire un pays conquérant.

Adama Bictogo a par ailleurs recommandé une harmonisation entre la politique nationale ivoirienne et les politiques régionales.

« Aujourd’hui, l’intégration nationale est une nécessité. Nous voulons une Côte d’Ivoire qui collabore avec l’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc et bien d’autres pays. Nous ne voulons pas une Côte d’Ivoire qui se replie sur elle-même », a-t-il énoncé, faisant état de ce que les autorités ivoiriennes croient en la coopération sud-sud.

Le ministre ivoirien de l’Intégration africaine a ainsi plaidé pour une Afrique forte.

« Nos micro-Etats n’ont pas assez de moyens. Nous devons briser les barrières de méfiance et développer la mutualisation de nos richesses », a-t-il expliqué.

« Une Afrique forte passe aussi par le développement des infrastructures et la création d’emplois pour la jeunesse qui représente 70% de la population », a ajouté M. Bictogo.

Le séminaire de deux jours réunit plusieurs experts nationaux. Ceux-ci devront notamment mener des réflexions sur le renforcement des axes de coopération bilatéraux et multilatéraux de la Côte d’ Ivoire avec les pays de la sous-région et les pôles africains, le renforcement de la gouvernance nationale en matière d’intégration africaine.

Créé en 2003, le ministère ivoirien de l’Intégration africaine est chargé de la mise en oeuvre et du suivi de la politique du gouvernement en matière d’intégration régionale.

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