Vingt-six personnes tuées en Côte d’Ivoire, selon l’ONU

(AP Photo/Rebecca Blackwell)

Roland Machefer Source: nationspresse.info

Vingt-six personnes ont été tuées au cours du dernier mois écoulé en Côte d’Ivoire, selon un rapport de l’ONU qui précise que des témoins imputeraient la responsabilité de ces meurtres aux forces fidèles au président Alassane Ouattara, imposé de force par Nicolas Sarkozy, les Américains et leurs alliés au printemps dernier.

Selon l’ONU, ces crimes auraient été commis dans des zones où vivent des partisans de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, un enfant de 17 mois compterait au nombre des victimes.

Le refus de Laurent Gbagbo d’abandonner le pouvoir au candidat des Occidentaux et des mondialistes appuyé par la Force Licorne, véritable armée d’occupation française en Côte d’Ivoire, en cédant à la force, au chantage et aux intimidations, a plongé le pays dans une guerre civile qui a déjà fait des milliers de morts. Le président ivoirien déchu et son épouse, placés en détention, n’ont pas été inculpés. En revanche, cette semaine, son fils et 11 autres personnes l’ont été en raison de leurs activités post-électorales. En revanche, malgré les exactions, les tueries et les preuves de plus en plus tangibles de nettoyage ethnique, aucun membre du camp Ouattara n’a été mis en cause par la justice.

Selon Toussaint Alain, ancien conseiller de la présidence, « Laurent Gbagbo est en danger de mort ! » En tout état de cause la répression contre les pro-Gbagbo se poursuit en Côte d’Ivoire et le pays est loin d’être apaisé. Comme le relatait il y a quelques semaines la journaliste Michèle Nougoum « une vidéo montrant des pro-Gbagbo, dont Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président ivoirien, contraints de faire des pompes par des militaires, circule depuis plusieurs semaines sur Internet. Une séance d’humiliation embarrassante pour le nouveau pouvoir ivoirien. La vidéo met depuis quelques semaines le gouvernement d’Alassane Dramane Ouattara (ADO), le président ivoirien, dans l’embarras. Sur l’image, six pro-Gbagbo détenus à Bouna (nord-est) sont forcés par leurs geôliers de faire des pompes. Parmi eux, Pascal Affi N’Guessan, ex-Premier ministre et ancien chef du Front populaire ivoirien (FPI), Parti de Laurent Gbagbo, ainsi que Michel Gabgbo, le fils franco-ivoirien du président sortant. »

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