Toitures légères Bruno Jarry (Directeur Afrique de Onduline) « Nous avons la solution »

A la faveur du renouveau de la Côte d’Ivoire, plusieurs entreprises ont décidé de s’implanter en Côte d’Ivoire pour participer ainsi à son développement. C’est le cas de Onduline SA qui a décidé de faire confiance à ce pays. Nous avons rencontré à la faveur d’une mission dans ce pays, Bruno Jarry, le Directeur Afrique de Onduline. Il nous parle de la vision du groupe pour la Côte d’Ivoire.

Qu’est-ce que Onduline ?

Bruno Jarry: On est les leaders mondiaux de la toiture légère. 60% du marché mondial. La toiture légère élaborée à partir de fibres végétales recyclés. Nous sommes entrain de proposer des systèmes de toitures légères, économiques, esthétique et confortables. Comme le dit l’adage, ‘’chacun veut avoir un toit’’, donc le toit c’est la pièce essentielle de la maison.

Pourquoi avez-vous choisi la Côte d’Ivoire ?

Bruno Jarry : Nous avons choisi la Côte d’Ivoire parce que nous avons un pays avec un formidable potentiel. Et heureusement, notre Directeur pour la région ouest Africaine est Ivoirien, M. Lebel N’Goran, en charge de 14 pays (du Cap vert jusqu’au Benin, sauf le Nigeria). Aussi, la Côte d’Ivoire a toujours été le moteur économique de la région. Et nous voyons avec beaucoup de plaisir que le pays est en paix, et que ça redémarre et nous voulons être des acteurs de ce renouveau. Il faut construire, nous pensons que nous avons des solutions de couverture, les solutions d’une partie des problèmes de logements a proposé qui sont complètement adaptées aux besoins du pays. Nous avons12 usines dans le monde. Nous avons entre 40 et 50 nationalités différentes, ne serait-ce que dans la direction générale du groupe. Notre leitmotiv à nous, c’est le développement durable. Le développement durable, ce n’est pas seulement le développement environnemental, c’est aussi faire attention au développement humain. C’est pour cela nous sommes en Côte d’Ivoire parce que nous lançons le premier cycle de formation de charpentiers et couvreurs ivoiriens. Nous avons un directeur technique, un maitre formateur Kenyan M. Amos Msengeti qui a lui-même identifié et recruté un maitre formateur ivoirien. Nous confions à ce dernier comme un sous traitant extérieur, la formation de charpentiers et couvreurs pour que ces derniers apprennent à poser nos systèmes Onduline. Les systèmes Onduline sont environnementaux, élaborés à partir de produit recyclés. Ils sont très légers, et ils amènent un confort immédiat. Ce sont de très bons isolants phoniques (absortionde 28 decibels), très bons isolants thermiques , ils sont légers incassables, ils ne rouillent pas, ne blessent pas, c’est très important. Leur mise en œuvre qui a besoin d’un minimum d’expertise permettra à des charpentiers, à des particuliers, d’avoir des toitures confortables, esthitique et « rafraichissante » à moindre coût.

Quelles sont vos perspectives pour la Côte d’Ivoire ?

Bruno Jarry : Nous avons un réseau de distribution en en Côte d’Ivoire. Notre distributeur principal, c’est Tôle ivoire (le groupe TISA). L’objectif c’est de créer une synergie entre le groupe Onduline-le distributeur principal-les sous distributeurs, de manière à pouvoir rayonner sur le pays, proposer des solutions, accompagner une proposition commerciale de formation technique que nous prenons en charge pour transférer le savoir faire. Nous voulons que Onduline soit positionné comme la pièce maitresse de la conception de maison. Nous travaillons sur les aspects environnementaux. Nous nous engageons à planter autant d’arbres qu’il en faudra en Côte d’Ivoire pour avoir un bilan Carbonne nul de nos toitures installées. Si demain vous avez un projet de 5000 écoles, 5000 logements et autres, qui nécessitent la mise en œuvre de plusieurs centaines de milliers de plaques, nous calculons le bilan Carbonne de nos plaques rendues à Abidjan ou dans le pays ; et notre engagement auprès des autorités du pays s’est de dire que nous plantons une forêt durable pour que le bilan Carbonne de nos systèmes soit nul. Cela permet de développer d’autres systèmes de structures de supports : le bambou. On travaille là-dessus en Haïti, Chili, en Inde, au Viêt-Nam. Nous voulons être la société pionnière, motrice dans tout ce qui va être développement innovant pour proposer des logements confortables, économiques, esthétiques, quelque chose de neuf qui n’existe pas encore en Côte d’Ivoire. Nous mettons l’homme au centre de tout cela, par le transfert du savoir faire à des charpentiers ce qui aura pour conséquence d’améliorer leurs conditions de vie.

Vous vous inscrivez dans la vision des nouvelles autorités du pays s’agissant du logement…

Bruno Jarry : C’est une proposition citoyenne à l’échelle du monde. Nous pensons qu’il faut voir le mécanisme de la construction de manière différente. On a des idées, nous sommes présents dans 140 pays dans le monde, nous voyons ce qui se passe. Nous sommes 1200 personnes et nous échangeons beaucoup, les solutions trouvées par les uns devraient être profitables aux autres. L’objectif des autorités ivoiriennes aujourd’hui, du gouvernement, c’est de loger décemment le maximum de personnes dans un minimum de temps. Nous souhaitons être partie prenante de ce projet. Nous sommes en Côte d’Ivoire avec notre équipe Onduline, nous sommes venus à six depuis le Maroc, le Kenya, la Hollande, la France pour prendre le pouls du pays pour rencontrer les distributeurs, les charpentiers. C’est une manière de montrer que nous sommes engagés en Côte d’Ivoire. Et nous sommes là pour travailler sur de long terme. Nous proposons un produit intéressant qui améliorera dans un délai rapide les conditions de vie des Ivoiriens.

Par Parfait K.

Commentaires Facebook