Le Niger réitère son démenti sur la présence de Kadhafi sur son territoire

Mouammar Kadhafi lors de sa dernière apparition à la télévision libyenne. | Photo Reuters

Xinhua

Le Premier ministre nigérien Brigui Rafini a réitéré jeudi, à Ougadougou, que le leader déchu libyen Mouammar Kadhafi n’est pas sur le territoire nigérien.

M. Rafini, porteur d’un message du président nigérien Mahamadou Issoufou, a fait cette déclaration à l’issue d’une audience que le chef de l’Etat burikianbé Blaise Compaoré lui a accordée.

« Pour l’instant nous ne l’avons pas accueilli », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant cependant la présence de certaines personnalités libyennes dans son pays.

« Nous avons accueilli quelques personnalités libyennes qui sont en détresse et à titre humanitaire, nous les avons reçus au Niger », a-t-il précisé.

Selon M. Rafini, pour le moment, ces personnalités sont en toute sécurité et il s’agit des raisons humanitaires.

Il a ajouté que l’actualité concerne aujourd’hui le problème libyen, la situation qui se dégrade en Libye, et que les pays de la sous-région sont concernés.

A propos du message de son chef d’Etat, le Premier ministre nigérien a dit que ce message a trait à la coopération entre les deux pays et en général avec les pays de la sous-région, en particulier dans le domaine des transports.

Pour M. Rafini, il s’agit de la réactivation d’un vieux projet, à savoir celui du chemin de fer qui tient à coeur à tous les chefs d’Etat de la région, notamment le Burkina, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Bénin.

« C’est un rêve que nous voulons concrétiser et le président du Niger et ses collègues du Burkina, du Bénin et de la Côte d’Ivoire sont en train de se concerter pour donner un contenu et rendre concret ce projet que nous appelons de tous nos voeux », a-t-il dit, insistant sur l’importance de ce projet d’interconnexion de chemin de fer pour les économies de la région et les populations.

Les observateurs indiquent que le déplacement du Premier ministre nigérien avait trait à la situation du guide de la révolution libyenne qui chercherait désespérément un asile dans un des pays de la sous région et la destination burkinabé semble être la plus plausible.

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