Forces ivoiriennes et onusiennes renforcent leur dispositif à la frontière ivoiro-libérienne

Guiglo, 20 sept (AIP)- Les forces armées ivoiriennes et celles de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) renforcent leur dispositif à la frontière ivoiro-libérienne, suite à l’attaque, dans la nuit du 15 au 16 septembre, des localités de Nidré et Ziriglo, dans la sous-préfecture de Taï (département de Tabou, sud-ouest, région du Bas-Sassandra), par des individus armés non identifiés, faisant officiellement 23 morts.

Un impressionnant détachement mixte de l’armée et de la gendarmerie nationale ainsi que des casques bleus de l’Onu ont été déployés depuis samedi dans les deux villages.

« Nous sommes venus pour rassurer les populations, mettre hors d’état de nuire les fauteurs de troubles et sécuriser toute la frontière libérienne », a expliqué à l’AIP un officier de l’armée ivoirienne.

Cette attaque qui a fortement perturbé la quiétude des populations de l’ouest ivoirien, a été attribuée, dimanche, par le ministère ivoirien de la Défense à des « miliciens ivoiriens pro-Gbagbo appuyés par des mercenaires libériens », rappelle-t-on.
(AIP)
Add /nkm/tm/kp

Suite à l’attaque de Nidré et de Ziriglo: Des populations frontalières se refugient à Taï

Guiglo -Les populations de la frontière ivoiro-libérienne ne cessent de fuir leurs villages d’origine pour se réfugier au chef-lieu de sous-préfecture, Taï, après l’attaque, dans la nuit de jeudi à vendredi, par un commando non identifié des localités de Nidré et de Ziriglo, dans la sous-préfecture de Taï (ouest, région du Moyen-Cavally) qui a fait officiellement 23 morts et de nombreux blessés.

Depuis l’attaque meurtrière des deux localités, la ville de Taï ne désemplit pas, les populations frontalières ayant tout abandonné pour fuir la barbarie des hommes armés qui seraient venus du Libéria, a constaté sur place l’AIP.

Le site de la mairie de Taï a été choisi par ces personnes déplacées qui sont livrées à elles- mêmes, dormant à la belle étoile et sans nourriture.

Pour ramener la sérénité et la quiétude dans la zone, le gouvernement ivoirien a déployé depuis samedi un contingent mixte (militaires-gendarmes), rappelle-t-on.
(AIP)

Commentaires Facebook

Les commentaires sont fermés.