Karamoko Yayoro aux militants du FPI: « Pas de conditions à la réconciliation »

Fini l’impunité. Pour Karamoko Yayaoro, le temps où l’on comptait sur ses muscles ou ses relations pour régner est terminé. Samedi dernier à Abobo, au terminus des bus 51 et 52, le président du RJR n’a pas mâché ses mots à l’encontre du FPI. «La Côte d’Ivoire d’ADO est la Côte d’Ivoire où la loi sera la même pour tous, il faut que le FPI le comprenne ainsi», a-t-il insisté. Parrain du tournoi de la réconciliation organisé par le Collectif des associations de jeunesses et des associations féminines d’Abobo, ‘’Kara’’ comme l’appellent les intimes, a dit la nécessité pour les Ivoiriens d’aller à la réconciliation et à la paix. Mais, cela ne saurait se faire à n’importe quel prix. «Pour une bonne réconciliation, il faut que ceux qui ont commis des fautes graves soient jugés. Etre jugé n’est pas forcement mauvais, puisque c’est après le jugement qu’on est acquitté ou condamné, selon qu’on a commis des fautes ou pas», a-t-il expliqué. Sur la même lancée, le président des jeunes du RDR a invité le FPI à venir dans le jeu politique. «Si le FPI veut s’exclure, il sera conjugué au passé», a-t-il révélé. Aux jeunes, Yayoro a demandé de se mettre à l’école du mérite et de l’excellence et également d’être des ambassadeurs de la réconciliation. Il a confié sa candidature aux législatives aux jeunes mais aussi à toute la population présente. Après un match plaisant, FC Soum a fait plier l’échine au FC Chico aux tirs aux buts par le score de 2 buts à 1.

Thiery Latt
Le Patriote

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