Au Liberia, peu de gens vont voter après les violences

Au Liberia, peu de gens vont voter après les violences

L’affluence des électeurs était faible, mardi 8 novembre au Liberia, pour le second tour de la présidentielle boycotté par Winston Tubman, rival de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, au lendemain de la dispersion violente d’opposants qui a fait entre deux morts (selon le pouvoir) et quatre morts (selon l’opposition).

Au premier tour du 11 octobre, de longues files d’attente s’étaient formées devant les bureaux. Ellen Johnson Sirleaf, prix Nobel de la paix 2011, était arrivée en tête avec 43,9 % des voix contre 32,7% à Winston Tubman, qui l’accuse d’utiliser «les ressources de l’État» pour se faire élire.

Ce mardi, en revanche, plusieurs écoles utilisées comme bureaux de vote ont préféré ne pas ouvrir leurs portes par crainte de violences, «en raison des incidents» de la veille entre opposants et la police, a reconnu la présidente de la commission électorale nationale (NEC), Elizabeth Nelson.

la-croix.com

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