Législatives – Dévaluation du CFA – Violences des FRCI – Report de la visite officielle en décembre – Sarkozy est-il en colère contre Alassane Ouattara ?

La visite en France du président ivoirien est désormais programmée entre le 26 et le 28 janvier 2012. « Ce report arrange les deux chefs d’Etat », dit-on à l’Elysée.
Initialement prévue du 18 au 21 décembre, la visite officielle en France du président ivoirien, Alassane Ouattara, a été différée d’un bon mois. Elle est désormais programmée entre le 26 et le 28 janvier 2012. « Affaire de calendrier, indique une source élyséenne. Ce report arrange les deux chefs d’Etat. » Vu d’Abidjan, où l’on dit le tombeur de Laurent Gbagbo quelque peu éprouvé par une année écoulée exténuante, il semblait délicat d’harmoniser l’échéancier électoral et l’agenda diplomatique. D’autant qu’au lendemain d’un scrutin législatif du 11 décembre à l’issue incertaine, « ADO » devra s’atteler à la formation d’un nouveau gouvernement, que le Premier ministre Guillaume Soro soit ou non reconduit dans ses fonctions.
Source : lexpress.fr

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Paraphe du nouvel accord de défense à Abidjan – Des signes avant coureurs du report

Le report de la visite du chef de l’Etat paraît inattendu et même brutal pour ceux qui ne sont pas dans les secrets des dieux. Toutefois, un fait semble conduire à penser que rien n’était à exclure. Alors que le nouvel accord de défense devait être signé officiellement à Paris au cours de la visite officielle du Président de la République, il a été d’abord paraphé a Abidjan au nom de la France par SEM Jean-Marc Simon d’une part et d’autre part au nom de la Côte-d’Ivoire par Daniel Kablan Duncan, en présence du chef de gouvernement. Parapher, ce nouvel accord rend celui-ci immédiatement exécutoire sauf dispositions contraires expresses. L’organisation d’une cérémonie de signature à Abidjan, ne pouvait- elle pas laisser croire, après le départ de Claude Guéant d’Abidjan, que le principe du report avait été abordé à Abidjan ? Tout le reste était une question de timing dans l’annonce de la décision. Sous le régime Gbagbo, un influent conseiller aimait dire ceci de l’ex-président’’. Pour Laurent Gbagbo, le plus important n’est pas la décision à prendre, mais le moment de l’annoncer et de le faire savoir. Il y a des décisions qui sont prises sans annonces, ou sont révélées, un mois, un an ou des années après. D’autres sont annoncées aussitôt». Et si la signature de l’accord était un indice, un signal du report de la visite ?

CK
L’Intelligent d’Abidjan

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