L’Union Nationale des Journalistes (UNJCI) demande la libération des confrères de Notre voie

DECLARATION DE L’UNJCI A PROPOS DE
L’ARRESTATION DES CONFRERES DE NOTRE VOIE

Le Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a appris l’interpellation de trois journalistes du quotidien Notre Voie, à savoir César Etou (Directeur Général par intérim et Directeur de publication), Didier Dépry (Secrétaire Général de la rédaction) et Boga Sivori (chef du service politique) le jeudi 24 novembre 2011 par la direction de la police criminelle agissant sur instruction du procureur de la république d’Abidjan-Plateau. Ils ont été interpellés pour des délits d’offense au chef de l’Etat et d’atteinte à l’économie nationale.

L’UNJCI note avec regret que six jours après leur interpellation, ils viennent d’être inculpés et seront jugés en flagrant délits. La loi de 2004 portant régime juridique de la presse qui interdit la détention des journalistes pour des délits de presse n’a visiblement pas été prise en compte par le parquet d’Abidjan.

L’Unjci considère cette arrestation comme une atteinte et une violation de la liberté de la presse et élève par conséquent une vive protestation contre cette arrestation qui intervient dans un climat où la réconciliation et le pardon sont prônés par les autorités et estime que cette autre arrestation des journalistes dans l’exercice de leur métier porte une atteinte grave à l’image de la Côte d’Ivoire démocratique.

L’Unjci demande la libération des trois journalistes et leur apporte son soutien, tout comme aux journalistes de la radiodiffusion télévision ivoirienne qui ont été mis en chômage technique récemment.

L’Unjci interpelle les autorités judiciaires ivoiriennes afin de garantir la liberté de presse.

Fait à Abidjan, le 29 novembre 2011

P /Le Conseil Exécutif de l’UNJCI

Mam CAMARA

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