Halte à la désinformation – Le secteur éducation formation est bel et bien la prunelle des yeux du Président Ouattara

Libre Opinion

Halte à la désinformation

Si dans un passé récent, l’irresponsabilité, la promotion de tares comme la fraude, l’indiscipline, l’inculture, la violence… ont été célébrées avec faste par le FPI via la fesci, sa branche armée, constituée de rejets et de rebuts du système universitaire, la gouvernance du Président Ouattara, placée sous l’auspice des valeurs divines, cléricales et cardinales de la responsabilité, de la vérité, de la justice, de l’excellence, de la tolérance, bref, de l’humanisme, rompt étanchement d’avec l’amateurisme, la perversion généralisée, le crime éducatif sans nom, cette cour des Miracles qui ont été élevés au rang de principes directionnels ou même de fil d’Ariane dans nos temples et lieux où est dispensé le savoir. Tous ceux qui ont de la jugeote, sont dotés d’un sens cartésien, l’ont clairement perçu. Entre ces deux régimes, l’un, Hitlérien se réclamant d’un national-socialisme délirant et l’autre, défendant les valeurs du Républicanisme et quintessentiellement lié à la mamelle nourricière de la démocratie vraie faisant de l’individu humain la valeur suprême, il n’y a pas de comparaison possible. Pour ce faire, guidé par ce méritoire dessein de redonner à ces hautes sphères du savoir que constituent nos universités leur lustre d’antan, l’attitude idoine consiste donc à s’attaquer à la tumeur de manière à l’extirper définitivement et non de rafistoler en s’acharnant sur les métastases. Le cancer qui rongeait pernicieusement nos universités était connu de tous : c’était ce fouillis indescriptible qui y était entretenu par cette entité armée déguisée sous le paravent de syndicat connexe au FPI, c’est-à-dire la fesci, se déclinant en tricherie, en incivilité, en insubordination, en violence, en corruption etc. Aucun régime, pénétré du véritable sens de la notion de responsabilité et œuvrant pour le bien-être supérieur de son peuple, ne pouvait faire la sourde oreille ou pratiquer la politique de l’autruche devant une telle situation intenable pour des êtres normaux, qui plus est, allait de charybde en scylla. Il fallait par ricochet, nettoyer les écuries d’Augias. Et comme le disait le sage de Berlin, en l’occurrence Georg Wilhelm Friedrich HEGEL, saluant la nature judicieuse des conseils de Nicolas Machiavel à son Prince pour la réunification de l’Italie ancienne saucissonnée en menus morceaux, toujours en train de se faire et de se défaire, « … on ne guérit pas des membres gangrenés avec de l’eau de lavande. » Seules des mesures vigoureuses allant jusqu’à la fermeture des universités pour la réhabilitation des infrastructures d’accueil et l’érection de nouvelles règles académiques respectant les exigences de la modernité en ces lieux rendus sordides par les miliciens de la fesci, vierges de toute réglementation, où la misère morale et physique régnait en maître absolu, étaient susceptibles d’y ramener la joie de vivre et des rendements à la mesure des espérances de tout Etat faisant du développement son leitmotiv majeur. En toute objectivité, vouloir pour sa jeunesse des conditions agréables d’étude et lui assurer une formation de qualité défiant celle donnée dans les universités occidentales, n’est-ce pas faire du secteur éducation/formation, la prunelle de ses yeux contrairement aux constructions fantasmatiques et démagogiques diffusées par Marie Odette Lorougnon et la horde d’illuminées qu’elle chapeaute dont le seul but est de créer la confusion dans la tête de nos parents et jeunes frères et ainsi les inviter à se solidariser du coup de force, de l’insurrection que le FPI et sa soldatesque en exil préparent activement ? Nous savons que ces déclarations à flots, vides de toute quiddité, s’inscrivent dans la droite ligne de ce projet luciférien qui vous reviendra inexorablement comme le boomerang une fois mis en branle. Les vrais étudiants c’est-à-dire ceux instruits aux vertus grandissantes et ennoblissantes du travail, du labeur, pas ceux fabriqués par Laurent GBAGBO et son invétéré mythomane dont la calvitie pue à mille lieues la fraude, la violence, l’arrogance, l’infatuation…, le sieur Blé GOUDE, durant la décennie écoulée, savent tout l’intérêt que leur accordent Monsieur le Président de la République et son gouvernement qui attachent du prix à leur devenir. Cela se jauge à l’aune des gigantesques travaux entrepris engloutissant des sommes faramineuses consenties par l’Etat malgré le poids écrasant de ses charges quasiment configurées par la politique de la terre brûlée ayant été, toute honte bue, pratiquée par ceux-là mêmes qui s’érigent aujourd’hui en donneur de leçon, dans leur écervelée tentative de confiscation du pouvoir. Chers parents, ce crime éducatif dont parlent ces gens à l’inhumanité établie, ce sont eux qui l’ont perpétré avec un froid cynisme, au moyen de leur bras séculier, la fesci. Sans vergogne, ils ont détruit nos écoles et nos universités jusqu’à la moelle en y faisant naître des maux inimaginables, en dénaturant le sens moral de vos enfants, nos frères et sœurs qui, au lieu de faire des études leur crédo, étaient devenus, sous l’onction du patron de la chapelle frontiste, des assassins, des affairistes, des dealers, des homosexuels, des fumeurs, d’indécrottables voleurs et escrocs abusant de la naïveté de leurs victimes. Rappelez-vous chers parents, chers frères et sœurs étudiants, du modèle servi par Laurent GBAGBO à sa jeunesse qui, en compagnie de son ami socialiste français Jack LANG, s’était rendu à la célèbre et défunte rue princesse qu’il a, avec une jactance insultante et orgueilleuse, présentée comme le symbole de la vitalité, de la bonne santé mentale et morale de son peuple, de sa jeunesse et comme la preuve qu’il n’y avait pas en péril en la demeure. Or, tous, nous savons que ce lieu qui était si adulé par l’ex président au point de le brandir fièrement aux yeux du monde comme indice tangible de la sérénité du peuple face aux attaques extérieures et de son attachement à l’éthique était, avant le passage des bulldozers de Madame la Ministre de la salubrité publique, une aire consacrée de dépravation des adolescents de ce pays où le dieu grec Dionysos était quotidiennement célébré, où étaient organisées des orgies, des bacchanales à peu de frais, où nos sœurs, encore au secondaire ou à l’université et dans les grandes écoles, allaient dans la plus grande impunité, se livrer au plus vieux métier du monde avec tous les risques que cela comporte. Celui qui, à travers une politique hardie de redressement loin des promesses démagogiques coextensives à la politique politicienne, vise à sortir ces âmes sensibles et innocentes de ce guêpier en leur donnant un idéal et des lignes directrices stabilisatrices faites de mesure et d’équilibre, ne doit pas être considéré comme un ennemi, comme ces sinistres individus s’ingénient à vous le faire croire, mais plutôt comme un ami, à soutenir dans sa noble entreprise de redonner espoir à une jeunesse à la croisée des chemins, sans repères. Alors, chers parents, chers frères et sœurs étudiants, votre sens discursif, critique est ici interpelé. Nous y avons déjà insisté dans une précédente tribune, une année, ça passe très vite. Monsieur le Président de la République, a maintes fois donné les preuves de sa bonne foi, de son serment à prendre à bras le corps les préoccupations existentielles de son peuple qui lui a accordé sa confiance au suffrage universel. Pour ceux qui vivent à l’intérieur du pays, organisez-vous un séjour à Abidjan. Vous prendrez la mesure de la détermination de cet homme à changer le quotidien des ivoiriens qui, progressivement, est en train de réaliser ses promesses faites lors des campagnes présidentielles. Ce que vous verrez s’étendra dans un futur très proche sur l’ensemble du pays. Déjà au niveau du secondaire où nous exerçons en qualité de professeur certifié de philosophie, l’ordre semble revenu avec les nouvelles mesures arrêtées par Madame le Ministre de l’Education Nationale, notamment le retour de l’uniforme et le dégommage salutaire des DREN et chefs d’Etablissements véreux, au sens de la responsabilité douteux, au cœur des maux qui minaient ce secteur clé. Il en sera de même, très bientôt, pour les universités lorsque les travaux de réhabilitation commencés connaîtront leur terme. Le Président de la République qui, visiblement, ne ménage aucun effort pour l’intérêt supérieur de tous, mérite le soutien inconditionnel de toute la nation. Restons donc imperméables et sourds aux récriminations infondées de ces histrions à la mauvaise foi manifeste, ces noceurs au goût du luxe et du lucre rageur qui ont consacré tout leur règne à la prédation des deniers publics, à parsemer la ville d’Abidjan de gris-gris enfouis sous des monuments d’une laideur repoussante, chargés de sens que pour des personnes déséquilibrées complètement déconnectées des enjeux politiques de ce monde.

DIARRA CHEICKH OUMAR
Professeur certifié de philosophie
Lycée moderne 1 Bondoukou
Doctorant en sciences politiques
E-mail : diarra.skououmar262@gmail.com

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