Bruxelles Rencontre du Pan Guillaume Soro avec la diaspora ivoirienne: mauvais quart d’heure pour un militant du FPI
A la suite du speech du Président de l’Assemblée nationale, à l’occasion de la rencontre qu’il a accordée aux ressortissants ivoiriens du Benelux, M. Guillaume Kigbafori Soro s’est étendu sur l’actualité socio – politique du pays avec en ligne de mire la réconciliation nationale. Ensuite, la parole fut donnée à toute la communauté ivoirienne du Benelux afin d’exprimer leurs différentes préoccupations.
C’est méconnaitre un militant du FPI M. Timothée Oulebo, qui a trouvé, là une occasion en or pour débiter toutes les sales rancœurs qu’il avait sur le cœur au Pan Guillaume Soro. C’est alors que faisant allusion au Président Alassane Dramane Ouattara qu’il traite au passage de burkinabé, il prend la parole et sans aucune forme de courtoisie, injurie les ressortissants du nord, les burkinabés, les guinéens tout en les traitant même d’assassins.
Comme on pouvait s’y attendre, c’est sans compter avec le Pan Guillaume Soro qui est sorti de ses gongs. Et comme son ‘’brave’’ interlocuteur Timothée Oulebo, sans aucune forme de procédure, l’ancien secrétaire de la fesci, comme il sait le faire, lui vomit de façon frontale sa réaction à chaud devant ce genre de dérive tribaliste, discriminatoire et même raciste.
De larges extraits de sa réaction :
« Vous devriez le remercier (ADO) si Gbagbo vous reçoit aujourd’hui à la Haye. Il est en vie et il mange bien parce qu’on l’a voulu. Quand Gbagbo a été arrêté, j’ai abandonné ma suite au Golf pour qu’il y vive avec sa femme et ses enfants. On les a nourris et protégés. Il y a des choses que je peux dire mais que je ne dirai pas, au nom de la réconciliation. Alors soyons tolérants.
Si nous devons continuer dans ce cycle d’extrémisme et d’intolérance, la Côte d’Ivoire disparaîtra.
Vous qui déclarez aimer Gbagbo depuis qu’il est au pouvoir, nous, on le connaît depuis qu’il n’était rien. Vous ne le connaissez pas mieux que moi. Quand Gbagbo était chez lui, après sa défaite, qui d’entre vous aurait eu le courage d’aller lui dire de rendre le pouvoir? Moi, je l’ai fait. Il est facile de rester assis ici à Bruxelles, rassasié et repu pour vociférer. Ce sont des gens comme vous qui avez conduit Gbagbo à la Haye !
Vous qui parlez avec autant de mépris, être mossi, guinéen, est-ce être un sous homme? Quel est cette intolérance envers des humains comme vous ? Nous sommes démocrates car sous Gbagbo, pour les propos que vous venez de tenir, nous on nous aurait mis en sang. Sortez de la polémique et prêtez de l’intelligence aux autres! Qui peut dire qu’aucun de ses parents n’a été victime de cette crise?
Moi, j’ai été témoin direct des atrocités du FPI et de ses alliés. Mais j’en appelle à la réconciliation et au pardon, malgré tout.
Quand Félix Houphouët Boigny parlait de paix et d’amour, on pensait que les Ivoiriens étaient des gens efféminés. Aujourd’hui, il y a trop de haine et de violence. Il y a un temps pour se quereller, un temps pour faire la guerre, un temps pour se réconcilier. Le temps de la réconciliation est arrivé.
Vous parlez de Wê, savez-vous que ma femme est bété, que mes enfants parlent bété dans ma maison? Que l’épouse de l’ambassadeur est bété? Nous savons que les braves déclarés sont des gens qui n’ont jamais fait la guerre. Les gens qui ont connu la guerre comme nous savent la valeur de la paix. »
Après donc ce quart d’heure survolté, l’infortuné Timothée Oulebo est rentré dans sa coquille et comme par enchantement perdit de la voix, lui qui en avait eu de façon débordante 15 minutes auparavant. C’est ainsi que le grand Timothée Oulebo, devenu subitement tout petit après la rafale de ‘’Bogota ‘’, s’est confondu en excuses et a indiqué que ses propos ne s’adressaient pas, mieux n’étaient pas dirigés, contre le PAN Guillaume Soro.
Louis Konan
Source: blog.guillaumesoro.com
Titre: J-ci.net
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