Le FPI demande le retour sécurisé des exilés

Le Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ex-président Laurent Gbagbo) a demandé mardi aux autorités de tout mettre en oeuvre pour le retour sécurisé de ses militants et leaders exilés.

Le FPI qui a rendu public un communiqué a également exigé la libération de tous les « prisonniers politiques », et la rétrocession des biens meubles et immeubles privés appartenant aux opposants.

Le parti de l’ex-président a par ailleurs demandé un « dialogue direct » avec le pouvoir, « afin de donner une chance à la réconciliation et à une paix durable ».

« La Constitution de notre pays stipule qu’aucun ivoirien ne doit être contraint à l’exil », a commenté le Secrétaire national du FPI en charge de la réconciliation Sébastien Dano Djédjé.

« Si l’on veut régler la crise de manière durable, il est préférable qu’on discute avec le FPI », a insisté M. Dano Djédjé, réitérant le refus de ce part d’être mis sur le même pied que « les autres petites formations politiques pro-Gbagbo ».

La Côte d’Ivoire tente de sortir d’une crise post-électorale aigüe qui l’a secouée cinq mois durant, créant des dissensions entre partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo et partisans du président Alassane Ouattara.

Plusieurs pro-Gbagbo se sont exilés dans d’autres pays suite à l’arrestation de leur leader le 11 avril 2011, par crainte de représailles.

La réconciliation nationale se présente comme l’un des défis majeurs à relever par les autorités et par les populations.

Le 13 juillet dernier, le Premier ministre Jeannot Ahoussou avait reçu une délégation du FPI dans le contexte du dialogue entamé avec l’opposition, et avait invité cette formation politique à s’inscrire dans le cadre permanent du dialogue.

L’Agence de Presse Xinhua

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