Le Président Ouattara ne doit pas être rancunier…par Yao Noel

Yao Noel – Lebanco.net

L’impunité est le mal suprême de l’Etat de non droit. Elle est semblable à la jungle ou à l’état de nature où les plus forts peuvent brimer, maltraiter les plus faibles sans que nul ne puisse lever le petit doigt. C’est un état de laisser-aller ou de laisser-faire total et suicidaire.

L’on comprend, dès lors, qu’en visite à Paris le 26 juillet dernier, le Président de la République ait tenu à sonner la fin de l’impunité en Côte d’Ivoire. Depuis 1999 où la loi suprême de l’Etat a été foulée aux pieds par des catilinaires envieux et revanchards, l’impunité a commencé à gagner du terrain n’importe qui s’autorisant, au nom d’une mission individuelle, divine et ridicule, à faire n’importe quoi. Tout cela conduisait le pays tout droit dans le mûr, tant l’illégalité conduisait à la violence et aux violations des droits et libertés.

Ce qui devait arriver, arriva avec la guerre postélectorale, cruelle et meurtrière de l’an dernier.

Aujourd’hui, l’Etat ivoirien renaît. Avec un homme moderne comme Alassane OUATTARA qui veut remettre les choses sur les rails, en pardonnant à ses détracteurs et bourreaux d’hier, comme lui-même a été pardonné, par ses victimes d’hier, en oeuvrant à la réconciliation des cours et des esprits de tous les Ivoiriens dont il est le Président.

Il ne faut pas s’y méprendre, Alassane OUATTARA ne s’appartient plus, il appartient à toute la Côte d’Ivoire et en tant que Président de la République, il ne doit ni cultiver la rancoeur envers qui que ce soit, ni apparaître comme le chef d’une frange de la population contre une autre.

Président de tous les Ivoiriens rassemblés et solidaires, chef de la grande famille ivoirienne unie et réconciliée, le Président OUATTARA aurait alors les coudées franches pour mener la lutte contre l’impunité.

La réconciliation nationale en dépend car sans justice, il n’y a point de réconciliation. Sans repentance, aucun pardon ne peut être accordé.

En un mot donc, la lutte contre l’impunité est le premier axe de la réconciliation nationale. Celle-ci, à son tour, repose sur celle-là et la consolide au nom de l’égalité de tous et de la cohésion nationale !

Yao Noel

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