Le Premier Ministre à l’école de Soro

Par César DJEDJE MEL Source Linfodrome

Ahoussou prend conseil auprès de Soro

Le Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, et le Premier Ministre, Me Jeannot Ahoussou Kouadio, ont eu une rencontre, hier à la Primature au sujet de la situation sécuritaire. Selon Soir Info, Soro Guillaume, fort de son expérience dans la gestion d’une bande armée structurée et de son statut d’ancien ministre de la Défense, a proposé des stratégies militaires au chef du gouvernement. Dans Fraternité Matin, on lit que les deux personnalités ont convenu d’envoyer des missions communes sur l’ensemble du territoire pour sensibiliser les populations à la paix et à la réconciliation, d’après Soro. L’ex-Premier Ministre ivoirien a aussi rencontré la grande chancelière, apprend-on dans Le patriote. Il soutient que « les légers troubles » qu’a connus le pays imposent que les institutions se rencontrent. On y lit qu’il a dit : « nous devons agir face aux actions terroristes ». Pour répondre aux polémiques sur son retour dans l’arène sécuritaire, Soro Guillaume a déclaré : « En tant que président de l’Assemblée nationale, je ne suis pas en marge de la République. Je suis dans la République », rapporte Le Nouveau Réveil quand L’Expression avance qu’il a dit : « Je ne resterai pas les bras croisés ». L’Intelligent d’Abidjan voit dans les propos de Soro Guillaume des similitudes avec le discours de Laurent Gbagbo en 2002. Il écrit alors que Guillaume Soro reprend les thèses de Laurent Gbagbo en disant comme lui : « La Côte d’Ivoire est attaquée par des terroristes. » Comme quoi, selon le journal, les vocabulaires et pratiques LMP nous gouvernent toujours

Les FRCI et les ratissages

La traque aux assaillants se poursuit, écrit L’Intelligent d’Abidjan. Il informe que les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont fait « une descente musclée et des perquisitions dans les résidences de Mathieu Ekra et de son fils Victor, à Bonoua. Elles seraient à la recherche d’armes et de miliciens qui seraient logés à ces endroits. D’après les employés de maison, les militaires venus en grande nombre ont pris une position de guerre. Mais les fouilles n’ont rien donné. Dans le village Zébizékou à Gagnoa, ville de Laurent Gbagbo, les FRCI ont aussi effectué une opération de la même envergure, dit L’Inter. Les militaires ont pénétré nuitamment la localité parce qu’ayant appris que les jeunes hébergeraient des miliciens ivoiriens et libériens et posséderaient même des armes. A défaut de mettre la main sur un certain Lokpo Koudougnon Séraphin, les FRCI ont arrêté deux jeunes qu’ils auraient détenus à leur base. Des français n’ont pas échappé à la détermination des forces de sécurité. Deux compatriotes de François Hollande et un autre africain ont été pris a proximité de la résidence du Président Ouattara pour des prises photographiques suspectes. Après investigations, ils ont été relâchés. Les faits se sont déroulés il y a dix jours, relate Soir Info.

Affaire détournement à Université d’Abidjan

Le ministre de tutelle, Cissé Brahima Bacongo, a accordé une interview à des journaux dans laquelle il a répondu à plusieurs préoccupations. « Je n’ai rien détourné », a-t-il déclaré. « Notre ministère n’a rien facturé et ne pouvait pas facturer. C’est le BNETD et l’entreprise exécutant les travaux qui ont cette compétence (…). Nous n’avons été coupables d’aucun détournement, on ne pouvait pas faire de détournement de denier public parce que les paiements sont effectués directement par le Trésor public… », lit-on dans Nord-Sud Quotidien. Quant à la rentrée universitaire, à 10 jours de celle-ci, il rassure : « Nous sommes prêts. Nos universités sont désormais capables d’entrer en compétition au niveau international », rapporte Fraternité Matin.

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