En Côte-d’Ivoire, la criée au désespoir

Reportage Les Ivoiriens n’ont plus rien à pêcher. La faute aux navires pirates étrangers qui pillent les eaux africaines et ravagent les stocks pour les générations futures.
Par Fanny Pigeaud Correspondance à Abidjan

C’est le calme plat au port de pêche d’Abidjan. Si quelques gros thoniers étrangers viennent régulièrement débarquer leurs prises, les chalutiers et sardiniers ivoiriens restent à quai, immobiles. Inutile de larguer les amarres : il n’y a plus rien à pêcher. «Il y a dix ans, on rapportait 5 000 à 10 000 caisses de poissons par jour. Aujourd’hui, c’est exceptionnel si on parvient à en ramener 1 500», témoigne Salim Maguiraga, président de l’Union des armateurs à la pêche fraîche de Côte-d’Ivoire..

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