D’une guerre à l’autre: de la Côte d’Ivoire à l’Afghanistan

Engagé dans les troupes de marine en 2001 à l’âge de 20 ans, Yohann Douady intègre le 2e RIMa comme grenadier voltigeur. Ses premiers déploiements l’amènent en Bosnie-Herzégovine, puis en Côte d’Ivoire. De nouveau projeté en Côte d’Ivoire en 2004, dans la ville de Bouaké, il vit en première ligne les événements dramatiques qui conduisent au bombardement des positions françaises par les Sukhoï SU-25 du président Laurent Gbagbo, puis participe à la charge des troupes de marine sur Abidjan en proie aux émeutes, avant de prendre position avec ses camarades à l’hôtel Ivoire, bientôt assiégé par des milliers de « jeunes patriotes » ivoiriens. Promu sergent en 2005, transféré à la section Tireurs d’élite en 2007, Yohann Douady retourne en Côte d’Ivoire avant de se préparer avec son régiment pour un futur déploiement en Afghanistan. Son régiment sera déployé en vallée de Tagab, sous le commandement du colonel Bruno Héluin.

Livre à sortir chez Nimrod, D’une guerre à l’autre: de la  Côte d’Ivoire à l’Afghanistan, du sergent Yohann Douady (un sous-officier du 2e RIMa),

Cet ouvrage est préfacé par le colonel Bruno Héluin, ancien chef de corps du 2e RIMa. Cet ouvrage paraîtra le 15 octobre prochain.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/09/16/d-une-guerre-a-l-autre-de-la-cote-d-ivoire-a-l-afghanistan.html

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La rentrée littéraire, c’est aussi des récits de guerres

Julien Panouillé, caporal au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège), publie « 197 jours, un été en Kapisa » avec l’autorisation des autorités militaires françaises.

Cet ancien cycliste du Saint-James vélo-club Montélimar rend public son journal dans lequel il raconte son expérience de la guerre en Afghanistan. Un témoignage de 120 pages, « 197 jours, un été en Kapisa » (éd. Mélibée).

Ses souvenirs les plus marquants sont d’ailleurs violents : « Un militaire s’est tiré dessus involontairement, dans la gorge. Ça faisait un mois qu’on était là. C’est ma première confrontation à la chair, au sang, à la souffrance. » Il repense aussi à ce soldat qui se trouvait derrière lui : « On a été pris en embuscade dans la nuit. Il s’est pris une balle dans la bouche. » Noircir la page blanche de son ordinateur lui a « fait du bien », dit sobrement Julien. Il n’a pas écrit pour être publié. Éventuellement pour être lu par sa famille, avec qui il n’a échangé que de brèves communications durant sa mission, mais pas plus.

L’auteur parle de son expérience afghane (2/3 du livre), mais aussi de sa participation à d’autres opex ( Côte d’Ivoire). D’où le titre: « D’une guerre à l’autre ».

C’est sobre, pudique même si l’auteur décrit la mort et les blessures de ses camarades, précis, chaleureux.

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