Guillaume Soro joue les porte-paroles de l’armée sur Twitter
La rédaction Le Nouveau Courrier
Les individus armés non encore identifiés qui ont attaqué Noé, ville frontalière ivoirienne avec le Ghana, voulaient prendre la base militaire qui s’y trouve, a affirmé vendredi le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, sur sa page Twitter. Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 02H00GMT du matin, des hommes armés ont attaqué les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci, Armée). Les combats ont duré une heure suivie de deux heures de ratissages marqués par des tirs sporadiques. Le bilan a été de 4 morts, un blessé et une dizaine d’arrestations du côté des assaillants, selon le régime Ouattara.
« L’attaque a eu lieu précisément à Noé. Et c’est la caserne Frci qui était la cible. L »attaque a été repoussée avec succès », a écrit M. Soro sur sa page Twitter. Selon le président de l’Assemblée nationale, plusieurs attaques ont été déjà « déjouées par anticipation » et les autorités avaient choisi de ne communiquer sur elles. Sur la situation qui prévaut à la frontière, il a annoncé une déclaration des ministres Hamed Bakayoko de l’Intérieur et Paul Koffi Koffi délégué à la Défense dans les heures qui suivent, certainement au journal télévisé de 20H00GMT (heure locale). Depuis 06H00GMT, la frontière avec le Ghana qui s’ouvre habituellement à cette heure, est fermée en raison de la situation.
Avec Alerte Info (Le titre est du Nouveau Courrier)
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dans des attaques contre les forces ivoiriennes
ABIDJAN, Côte d’Ivoire (Reuters par Ange Aboa) – Au moins dix personnes ont été tuées dans des attaques contre des postes de police et une gendarmerie, en Côte d’Ivoire, dans la région d’Abidjan et près de la frontière ghanéenne, ont déclaré des responsables du gouvernement vendredi.
Une fusillade a éclaté à 03h00 GMT près d’une caserne, à Noé, une ville proche de la frontière ghanéenne, et sept assaillants ont été tué au cours d’une heure et demi d’affrontements avec les troupes ivoiriennes, a annoncé un officier de haut rang, sous couvert d’anonymat, ajoutant qu’un soldat avait été blessé.
« L’attaque a eu lieu précisément à Noé et c’est la caserne FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) qui était la cible. L’attaque a été repoussée avec succès », a confirmé Guillaume Soro, président du parlement ivoirien, sur Twitter.
Quelques heures auparavant, des tireurs non identifiés avaient tenté de s’emparer d’armes dans deux postes de police et dans une gendarmerie à Port-Bouet et Vridi, près de l’aéroport international d’Abidjan.
« Un passant a été tué par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été tué », a déclaré à la presse le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
Le gouvernement accuse un groupe de sympathisants de l’ancien président Laurent Gbagbo, se trouvant à la fois sur le territoire ivoirien et à l’extérieur, d’avoir organisé des raids le mois dernier afin d’effrayer la population ainsi que les investisseurs étrangers.
Les alliés de Gbagbo ont, de leur côté, rejeté ces allégations et accusent à leur tour les forces de sécurité gouvernementales de se déployer dans des lieux où se trouvent des sympathisants présumés de l’ancien président.
Le ministre ivoirien de la Défense a toutefois dit ne pas croire que les affrontements d’Abidjan constituaient des attaques organisées.
« Ce sont des bandits qui ont opéré hier (jeudi). Toutes les armes qu’ils ont prises ont été récupérées », a-t-il dit.
Laurent Gbagbo a été arrêté lors de la guerre civile qui a agité le pays l’an dernier. Il avait refusé de quitter son poste de chef d’État fin 2010, après une élection dont il contestait les résultats.
La plupart de ses soutiens de haut niveau, en politique ou au sein de l’armée, ont été arrêtés ou sont en exil, principalement dans des pays voisins en Afrique de l’Ouest.
Avec Joe Bavier; Agathe Machecourt et Julien Dury pour le service français
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