Des hommes en armes attaquent le commissariat et la gendarmerie de Bongouanou

Des hommes armés dévalisent une gendarmerie à Bongouanou

Par Jeune Afrique

Des hommes armés ont attaqué, dans la nuit de samedi 20 à dimanche 21 octobre, la gendarmerie de Bongouanou, à 200 km au Nord d’Abidjan. Pas de blessés, mais des armes et des munitions volées.

Pour une fois, en Côte d’Ivoire, des assaillants n’ont pas fait de victimes. Dans la nuit de samedi 20 à dimanche 21 octobre, « entre 2 et 3 heures du matin (locales et GMT), une dizaine d’hommes armés ont attaqué la gendarmerie de Bongouanou, tenu les gendarmes en respect et emporté des munitions et des armes. Il n’y a pas eu de victimes », témoigne un journaliste de cette ville située à 200 km au Nord d’Abidjan.

Le butin emporté par les criminels est relativement maigre : « 13 armes » en tout ont été prises à la gendarmerie – huit fusils AK-47 et cinq pistolets automatiques – et « cinq autres armes » au cantonnement des Eaux et forêts, selon une source militaire.

Les plus récentes attaques dans le pays remontaient à la nuit du 14-15 octobre. Pour la première fois, une infrastructure stratégique, la centrale thermique d’Azito, à Abidjan, a été touchée, subissant de sérieux dégâts. Par ailleurs, au même moment, les forces de sécurité avaient été attaquées à Bonoua (60 km à l’est de la capitale économique).

(Avec AFP)

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Commandement Akouédo

Le commissariat et la gendarmerie de Bongouanou attaqués

Liman Serge | Connectionivoirienne.net

La brigade de gendarmerie et le commissariat de police de la localité de Bongouanou, située dans le centre est de la Côte-d’Ivoire ont été violemment attaqués cette nuit, apprend-on auprès de l’état-major FRCI en Côte-d’Ivoire. Au stade actuel de nos informations aucune victime n’est à signaler. Les « assaillants » encore non identifiés, après avoir maitrisé les maîtres de lieux, seraient repartis avec de nombreuses armes et des munitions. La tension est vive ces derniers jours en Côte-d’Ivoire. Plusieurs clans armés opposés au pouvoir Ouattara seraient désormais actifs dans ce pays. Trois clans sont régulièrement indexés par les médias. Ces trois groupes sont les pro-Gbagbo, les pro-Soro ou encore les pro-IB [Ibrahim Coulibaly, exécuté le mercredi 27 avril 2011 par les hommes de Soro]. Le pouvoir lui, ne cesse d’accuser les pro-Gbagbo même s’il reconnait désormais du bout des lèvres que l’armée est infiltrée sans plus de détails. Abidjan et ses alentours sont désormais régulièrement les cibles d’attaques dans cette « guerre » présentée par des experts militaires comme une « guerre asymétrique de harcèlements ». Le site hautement stratégique de la centrale thermique d’Azito, située en bordure de lagune dans la commune de Yopougon n’a pas échappé aux dernières attaques.

…………
Un commissariat et une gendarmerie au Centre-est de la Côte d’Ivoire attaqués

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)

Le commissariat et la brigade de gendarmerie de Bondoukou à Centre-est de la Côte d’Ivoire ont été attaqués dimanche matin par des hommes lourdement armés et non identifiés.

Selon une source proche de l’Etat-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les assaillants ont emporté plusieurs armes. ‘’Aucun bilan n’est disponible pour l’instant’’, a ajouté la même source.
Depuis le mois d’août les FRCI subissent des attaques nocturnes contre leurs positions.

Il y a d’abord eu les 5 et 6 août 2012 où quatre militaires ont été tués dans l’attaque, par des hommes  »lourdement armés », du commissariat du 17-ème arrondissement de Yopougon et d’un poste de contrôle des Frci.

Il s’en est suivi l’attaque du camp d’Akouédo qui a fait six militaires et un assaillant tués ainsi qu’une dizaine de soldats grièvement blessés.

Les assaillants ont remis ça deux jours plus tard avec l’attaque d’un poste de contrôle de l’armée à l’entrée de la cité d’Agboville. Deux militaires sont blessés à cette occasion.

Huit jours plus tard, l’armée subit une nouvelle attaque à Dabou où le camp militaire, la police, la gendarmerie et la prison de la ville sont pris pour cibles.

Les 20 et 21 septembre, soit seulement un mois d’intervalle, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie sont attaqués à Port-Bouët, faisant trois morts.

Plus tard dans la nuit, cinq assaillants sont tués dans des combats autour du poste de Noé, à la frontière avec le Ghana.

MC/LS/cat/APA
2012-10-21 12:54:29

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