Réconciliation-Hamed Bakayoko avec les patriotes de Port-Bouët

Réconciliation-Hamed Bakayoko aux patriotes de Port-Bouët:

‘‘Ce qui nous rassemble doit être plus fort que ce qui nous divise’’

Le ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko était le jeudi 25 octobre dernier, au Centre Pilote de Port-Bouët où il a échangé avec les patriotes de ladite commune. Il s’agissait surtout pour le ‘’sécurocrate’’ ivoirien, d’exhorter les pro-Gbagbo de ladite commune à œuvrer pour la réconciliation. Avant tout propos, Hamed Bakayoko a vivement encouragé les patriotes à militer dans leurs partis politiques respectifs. Car, selon lui, la démocratie est un baromètre de développement d’un pays. «Les élections sont finies. Il faut attendre quelques années pour les organiser. Mais entre-temps, on ne peut pas arrêter les marches d’un pays pour des élections passées», a-t-il indiqué. Et d’assurer «que, ce qui nous rassemble doit être plus fort que ce qui nous divise». Selon lui, l’amour du pays doit être au-dessus de toute pensée partisane. C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à œuvrer à se construction. «Comment peut-on être fier que tout ce qui a été construit en Côte d’Ivoire, l’ait été du fait d’Houphouët ? Nos guerres n’ont pas réussi à détruire heureusement, l’œuvre de ce bâtisseur», a-t-il souligné. Il a donc exhorté les patriotes à prêcher la paix autour d’eux et à ne pas servir de bras armés à des politiciens qui veulent brûler pour brûler. «S’ils se sentent capables qu’ils fassent un coup d’Etat et qu’ils dirigent. Mais non, ils veulent tirer, détruire pour faire fuir les investisseurs», a déploré le ministre de l’Intérieur. Il a donc demandé à tous, de dénoncer ceux dont le noir dessein est de nous replonger dans la violence permanente. Avant le ministre, Zady Djédjé, leader patriotique a dit s’inscrire dans la voie de la réconciliation. Puis, il a appelé le ministre à assurer la sécurité de ses camarades, très souvent des victimes innocentes des FRCI. Cela encouragera, les patriotes en exil à revenir prendre leur place pour aller à la paix.

Olivier Guédé
L’Intelligent d’Abidjan

Commentaires Facebook