Par Dominique FADEGNON
source Soir info
Le mardi 23 octobre 2012, des prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ont refusé la fouille de leurs cellules par des gardes pénitentiaires stagiaires.
Cela, parce qu’ils auraient formellement identifié d’anciens co- détenus dans leurs rangs. Une semaine, plus tard, selon nos sources, les prisonniers sont toujours menaçants et sont sur le qui-vive. Ils ne veulent pas voir les gardes pénitentiaires stagiaires, ni aujourd’hui ni demain. Pourtant, il faut bien que les doutes des autorités sur des prisonniers, concernant la détention d’armes, de drogues, etc., cessent.
Et cela ne passera que par les fouilles surprises. Notons que la Maca, vidée de près de ses 6000 pensionnaires, le 31 mars 2011, à la faveur de crise post- électorale, a été rouverte, à la mi-août de la même année. Elle compte, aujourd’hui, environ 3000 détenus. Depuis sa réouverture, la Maca a connu au moins deux évasions. La population carcérale comprend des prisonniers politiques, des forces de l’ordre et des détenus de droit commun. Soulignons que la prison civile d’Abidjan a été construite en 1980 pour recevoir 1500 prisonniers.
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