Paris: 4 soldats français aux assises le 27 novembre (Affaire Firmin Mahé)

En revenant sur cette affaire qui semble être mise aux oubliettes « affaire Firmin Mahé », nous avons découvert que l’intervention de l’armée française en Côte d’Ivoire continue de diviser la France.

Sur son blog, Philippe Chapleau revient pour nous sur cette affaire à l’approche du procès des coupables du meurtre de ce jeune ivoirien mort étouffé dans un sac à poubelle dans l’ouest de la Côte d’ivoire. Et si le spécialiste dans le domaine militaire a fait l’effort de reconstituer fidèlement l’évènement survenu le 13 mai 2005, le titre qui illustre son papier reste des plus méprisants. Heureusement qu’il en existe des français qui peuvent juger les actes d’autres français.
« Affaire Mahé: quatre ex-soldats français aux assises pour le meurtre de ce bandit ivoirien » titre Philippe Chapleau. Avant d’avouer le crime de ses compatriotes :
« Quatre militaires français comparaîtront du 27 novembre au 7 décembre devant la cour d’assises de Paris pour le meurtre de Firmin Mahé, un Ivoirien mort étouffé dans un blindé français en 2005 en Côte d’Ivoire.

En juillet 2010, une juge du tribunal aux armées de Paris avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises de quatre militaires français, dont un colonel, mais avait décidé d’un non-lieu pour le général Poncet, à l’époque commandant de la force Licorne déployée en Côte d’Ivoire depuis fin 2002, et mis en examen pour « complicité d’homicide volontaire ».

Des parties civiles avaient fait appel de ce non-lieu. En mars 2011, la cour d’appel avait confirmé le renvoi des quatre militaires, ainsi que le non-lieu octroyé au général Poncet.

Considéré par les soldats de la force Licorne comme un « coupeur de route », un bandit semant la terreur dans la région de Man (ouest du pays), Firmin Mahé avait été interpellé le 13 mai 2005 après avoir été blessé à une jambe lors d’un accrochage avec des militaires français. Il avait ensuite été conduit à une infirmerie puis dirigé vers Man sur ordre du général Poncet. Dans le blindé qui l’emmenait, il avait été étouffé par des militaires qui disaient avoir agi sur ordre. L’un des soldats a reconnu avoir étouffé Mahé, alors inconscient, avec un sac poubelle en plastique (…) »

Publié le 18 mars 2012, l’auteur recevra immédiatement bien de commentaires parmi lesquels, celui d’un certain Jimi : « C’est surtout une sale histoire que l’on aurait pu s’éviter, si ces soldats s’étaient comportés comme des soldats professionnels, comme des soldats de la République, et non comme des barbares, pire encore que l’homme qu’ils ont tué.

Tuer un ennemi, armé, au combat est une chose. Etouffer avec un sac plastique un bandit, désarmé, ligoté, au fond d’un VAB, ça s’appelle un assassinat, ni plus, ni moins. L’Armée Française n’a pas besoin de soldats comme ça.

Ni de chefs qui ordonnerait ce genre de choses, et encore moins de ministres qui le cautionnerait. On ne peut pas prétendre combattre la barbarie et rétablir la paix, et se comporter comme des soudards. »

P.Kouhon/ Eventnews Tv

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