Accusée de génocide, Simone Gbagbo face au juge d’instruction (Actualisé)

Enfin, voici où se trouve Mme Simone Gbagbo

Que n’a-ton pas dit et écris sur le lieu de détention de la première dame de Côte d’Ivoire, Mme Simone Ehivet Gbagbo ? De son enlèvement par un commando mystérieux à sa déportation à Ouaga 2000 (Burkina) en passant sa mort, tout a été dit, parfois affirmé, confirmé, vérifié, certifié par…Heureusement, rien de sérieux de toutes ces rumeurs.
Pour mettre tout le monde d’accord et permettre à la première dame de jouir pleinement de son droit à la vie, Eventnews Tv est allée au charbon. Selon les informations vérifiées sur place par nos informateurs, la première dame qui est arrivée à Odienné au mois d’avril 2011 après un bref passage à l’Hôtel du Golf, a été dans un premier temps gardée dans la résidence du grand Chancelier M. Youssouf Koné. Elle y a séjourné jusqu’au mois de mars 2012. Seulement, les nouvelles autorités ivoiriennes qui avaient eu vent de plusieurs projets de déstabilisation du pays, auraient hésité entre l’envoyer dans une autre ville ou la garder sur place à Odienné. Car on le sait, la première dame fait partie des figures emblématiques du Front populaire ivoirien (vice-présidente et député de Abobo). Des sources bien introduites racontent que le tout dernier gouvernement (Aké Ngbo) serait sa touche particulière assistée du président du FPI, Affi Nguessan. Le président Gbagbo aurait donné feu vert à la dame de fer de composer exclusivement ce gouvernement de « confiance ». Les ministres nommés répondaient entièrement aux exigences et bénéficiaient de la pleine confiance du duo Affi-Simone. Une telle personnalité ne devrait pas échapper aux nouvelles autorités d’Abidjan. C’était d’ailleurs le plus gros poisson de toutes ces prises des FRCI dans la crise postélectorale. Bref, Simone Gbagbo devrait être emmenée donc dans un lieu sûr. La réflexion a duré plusieurs mois. De Mars à août 2012. Et voilà que ce qui était prédit arriva. Les premières attaques des positions FRCI, à Taï, Akouédo…Finalement, si une bande de parfois si peu de personnes peut pénétrer dans une caserne telle, la caserne d’Akouédo (la plus importante de la CEDEAO), prendre en otage ses occupants (militaires) et vider son contenu en armement, ce n’est pas une simple villa (perdue dans une ville déserte) qui les échapperait si tel était leur autre projet de faire évader les prisonniers politiques. Pour donc brouiller les pistes et faire diversion, les nouvelles autorités vont elles-mêmes ébruiter la nouvelle d’une déportation au Burkina de la première. En vérité, Mme Simone Ehivet Gbagbo n’a jamais quitté Odienné. Elle a été simplement déplacée courant Août 2012 dans la résidence du Ministre de la communication, Souleymane Coty.
Seulement, cette deuxième villa, une villa longtemps inhabitée n’avait aucune commodité vivable. La vétusté de l’appartement du Ministre Souleymane Coty où la première dame a été transférée lui a fait prendre un coup au niveau de sa santé. C’est donc voyant la santé de Simone Gbagbo se dégradée à cause de cette mauvaise condition de détention et sur insistance de ses avocats et des organismes humanitaires que la première dame a été ramenée dans sa toute première résidence (Chez Youssouf Koné) récemment et où elle continue d’être détenue en attendant son jugement.
Voilà qui devrait taire les mauvaises langues.

P.kouhon/ Eventnews Tv

Accusée de génocide, Simone Gbagbo face au juge d’instruction

Par RFI

L’audition sur le fond de Simone Gbagbo doit commencer ce mardi 13 novembre. Ces auditions sur le fond, effectuées après d’une vingtaine de proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, ont commencé le 31 mai dernier. Il ne restait plus que trois personnes à entendre, dont l’amiral Vagba Faussignaux, ex-commandant de la marine ivoirienne, et Simone Bagbo donc, épouse de l’ancien chef de l’Etat. Son audition sur le fond doit se dérouler à Odienné, dans le Nord-Ouest.

Le juge d’instruction Koné Mamadou et Me Rodrigue Dadjé, l’un des avocats de Simone Gbagbo, se trouvent à Odienné depuis ce lundi. L’épouse de l’ex-président ivoirien est l’une des huit personnes déjà inculpées pour génocide.

En février dernier, elle avait été la première à être informée que le crime de génocide avait été ajouté aux autres chefs d’inculpation – crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat et crimes économiques.

Les avocats des prévenus concernés par l’accusation de génocide ne veulent pas commenter seulement cet aspect des dossiers qu’ils vont défendre. Ils souhaitent que les procès commencent le plus vite possible ; leurs clients sont détenus depuis plus d’un an et demi.

Selon une source judiciaire, ces auditions sur le fond de Simone Gbagbo et des deux autres détenus proches de l’ex-régime constituent la dernière étape avant l’ouverture des procès, qui devraient débuter dans les tout prochains jours (peut-être même la semaine prochaine).

Selon certains observateurs, le début de ces procès pourrait baisser la tension entre les autorités et l’opposition. Le pouvoir ivoirien est critiqué par certains de ses partenaires, qui lui reprochent d’appliquer une justice de vainqueurs, les pro-Gbagbo étant jusqu’ici les seuls à être poursuivis.

[Facebook_Comments_Widget title= »Commentaire Facebook » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »570″ color= »light » code= »html5″]

Commentaires Facebook