La CPI demande Simone, Ouattara cherche de l’aide

CÉSAR DJEDJE MEL source: Linfodrome

Bienvenue amis de linfodrome.com à notre revue de presse de ce samedi 24 novembre 2012. Comme sujets, nous aurons à partager sur la rencontre de Ouattara avec les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, le transfèrement de Simone Gbagbo et la vie au FPI.

CPI : demande de transfèrement de Simone Gbagbo

« La CPI comme Ponce Pilate », titre Le Temps. Il compare l’attitude de la Cour dans son mandat d’arrêt lancé contre Simone Gbagbo à celle qu’a eue le chef romain Pilate en ce qu’après avoir levé les scellés sur ce mandat, la CPI affirme que la suite se trouve entre les mains de Ouattara. Selon lui, c’est une fuite en avant de la CPI. Mais, il écrit qu’après ce mandat contre l’ex-première Dame, « on attend le tour des chefs de guerre de Ouattara que sont Wattao, Tuo Fozié, Koné Zakaria et Amadé Ouérémi ». C’est pourquoi L’Inter écrit que « le dossier Simone une patate chaude entre les mains de Ouattara et le plonge dans un dilemme ». Selon lui, c’est à dessein que la CPI a pris l’opinion à témoin devant le jeu trouble des autorités ivoiriennes qui refusent de livrer les personnes visées surtout ceux du camp Ouattara qui sont sur sa shirt liste. Or livrer Simone Gbagbo à la CPI, c’est ouvrir également la voie au transfèrement des pro-Ouattara. Ce qui rend le dossier épineux pour Ouattara. A en croire Soir Info, le chef de l’Etat « n’est pas très chaud » à satisfaire la Cour. Alors que pour expliquer la présence de Gbagbo à la CPI, il disait : « c’est que la justice est totalement impartiale. J’ai préféré pour ma part remettre ce cas entre les mains de la Cour Pénale Internationale. Pour les autres nous sommes en train d’examiner la question ». Mais quand cette justice réclame Simone, le ministre de la justice répond : « au moment opportun, nous allons vous donner la position officielle du gouvernement ». Nord Sud Quotidien vient mettre fin aux doutes. En grande Une, il écrit : « Simone ne sera pas transférée » puisque depuis Ocampo jusqu’à Bensouda, Ouattara a toujours rejeté la demande de transfèrement de Simone, voyant en cela un piège de la CPI pour l’accuser de sélectivité.

Rencontre Ouattara-ambassadeurs

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara a reçu en audience les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire pour échanger avec eux. Selon Fraternité Matin, il leur a partagé les avancées en matière de sécurité, de la diplomatie, la réconciliation nationale, etc. Un pays redevenu fréquentable avec un environnement sécuritaire qui s’est « nettement amélioré son armée réunifiée avec un commandement unique, la police et la gendarmerie ». Il leur a dit, selon Le Patriote, que « notre fondement, c’est l’ouverture au monde ». Pour la reconstruction post-crise du pays et pour la réalisation de son programme de devenir un pays émergent à l’horizon 2020, Alassane Ouattara leur a fait savoir que « la Côte d’Ivoire souhaite avoir des relations soutenues avec le reste du monde ». Comme perspectives, il a affirmé : « je souhaite donc qu’ensemble, avec la communauté internationale, nous abordions la nouvelle année qui s’amorce dans l’unité, avec confiance et détermination et que les défis auxquels nous sommes confrontés soient autant d’occasions d’illustrer la vitalité des liens de coopération et d’amitié », rapporte L’Expression. Qui, par ailleurs, a fait parler le nonce apostolique Ambroise Madtha, chef du corps diplomatique. « Nous sommes optimistes qu’avec Ouattara les choses passeront bien. Certainement, il a l’appui de toute la communauté internationale », a-t-il dit.

Le FPI à l’Elysée

Dans le cadre de son offensive diplomatique, le FPI a été reçu en audience à l’Elysée, hier, nous dit Notre Voie et Le Nouveau Courrier. La délégation conduite par Miaka Ouretto, le président intérimaire du parti, a échangé avec la conseillère Afrique de François Hollande, Hélène Legal. Les échanges ont porté sur la situation sociopolitique et le FPI, affirment-ils, en a profité pour lui faire l’historique de la crise en Côte d’Ivoire dont les origines remontent à la rébellion. Hormis cette bonne nouvelle, le parti apprend que « les choses avancent mieux en faveur de Gbagbo », selon son avocat Me Altit après le huis clos sur une enquête menée sur la situation en Côte d’Ivoire entre 2002 et avril 2011, lit-on dans Le Quotidien d’Abidjan.

 

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