Fosse commune de Nahibly – des résultats d’autopsie

Fosse commune de Duékoué: l’ONU demande au gouvernement ivoirien d’accélérer l’enquête

Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire a appelé le gouvernement à accélérer les enquêtes sur les violations des droits de l’homme dans le pays. Bert Koenders faisait notamment référence aux six cadavres retrouvés en octobre dernier dans un puits à Duékoué, dans l’ouest ivoirien. Des corps qui pourraient être des personnes emmenées par des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) lors de l’attaque du camp de déplacés de Nahibly, à la périphérie de la ville, le 20 juillet dernier.

Plus d’un mois après l’exhumation des six cadavres, encore peu d’éléments ont été communiqués par les autorités judiciaires, mais RFI s’est procuré les résultats de l’autopsie et il s’agit bien de six hommes dont la mort remonte à moins de huit mois.

L’âge des victimes est flou: l’un aurait moins de 30 ans, les autres moins de 35 et 40 ans. Des balles ont été retrouvées sur trois des corps, mais tous présentent des lésions proches de celles causées par des armes à feu. Les balles vont être envoyées à un expert pour analyse et des expertises ADN sont prévues. Des prélèvements pourraient être effectués sur des proches de disparus du camp de Nahibly pour tenter d’identifier les victimes.

De nouveaux noms se sont ajoutés à la liste des suspects mais, pour le moment, aucun n’a encore été entendu et les deux principaux – un soldat des FRCI et un démobilisé – sont toujours en fuite.

Sur le terrain, les recherches concernant les onze autres puits suspects sont toujours suspendues. Les autorités judiciaires manquent de matériel, malgré l’apport proposé par l’ONU. Le dossier est désormais entre les mains du nouveau ministre de la Justice.

Amnesty presse le gouvernement de transférer Simone Gbagbo

Dans un autre dossier, Amnesty International demande à la Côte d’Ivoire de remettre Simone Gbagbo à la CPI. On sait depuis jeudi dernier qu’un mandat d’arrêt à été émis dès février 2012 à l’encontre de la femme de l’ex-chef de l’Etat. La Cour pénale internationale la soupçonne de crimes contre l’humanité. Amnesty note également que seules des personnalités du camp Gbagbo sont pour le moment visées et que la justice doit être rendue pour les victimes de tous bords :

Dépêche
RFI

 

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