ADO-ILLUSIONS II

ADO-ILLUSIONS (I)

« Les Africains, croient qu’un peuple va travailler et leur donner le développement. C’est une grande erreur de croire que les États unis, Europe, la France aideront l’Afrique. Il est tant de se réveiller et leur tourner le dos. C’est impossible, ils ne pourront jamais, jamais, jamais aider au développement de l’Afrique. Ils ne l’ont pas fait pendant six siècles, ils ne le feront pas maintenant. Moi j’aurais été blanc européen, je n’aurais jamais aidé l’Afrique et ce n’est pas du racisme. Ils n’y pensent pas, ce n’est pas dans leur philosophie, ni dans leur vision, ils n’y pensent même pas à part des bons mots pour berner les Africains naïfs qui y croient »Pr Théophile Obenga

Que pouvons-nous faire ? Rien ! Les difficultés politiques ivoiriennes sont des apories momentanées. Ado est un hyper-président sans oppositions, sans opposants, et sans société civile aguerrie aux pratique contestataires ou ‘’réactionnaires’’. Le FPI comme tous les partis politiques ivoiriens n’en est pas un en réalité , il est plutôt une organisation incapable de survivre au départ de son leader : Gbagbo à la CPI, c’est donc la fin du FPI-la structure et non les militants-. Ce parti qui gagnerait à se positionner en opposition crédible et force de proposition face errements du régime d’ADO, en est à concentrer ses forces à l’inutile combat de l’illusoire libération de Gbagbo. Mamadou Koulibaly et son LIDER malgré ses efforts, n’est pas assez outillé pour représenter une opposition crédible. Il demeure comme à son habitude assez théorique et ne présente aucune offre politique sérieuse et alternative : la rupture dont les ivoiriens on besoin. Les sociétés dites civiles quant à elles, ont toujours été des rabâcheuses pour les partis politiques ivoiriens. Elles ont toujours été et demeurerons une sorte de cinquième colonne des partis politique auxquelles, elles se greffent. Elles servent plutôt à défendre ces derniers plutôt qu’à lutter pour quelconques causes sociales, économiques et politiques.

Ce panorama sommairement dépeint de la politique ivoirienne, rend impossible toutes actions contre la dangereuse politique mené par notre gouvernement. Sauf nouveau coup d’état- qui entrainera une guerre généralisée-, prise de pouvoir normale ou machiavélique par Soro Guillaume – qui s’y prépare magistralement-, ou autres actions nihilistes des miliciens et militants du FPI -cela dépendra de la condamnation ou non de Laurent Gbagbo ; ADO et son régime passeront leurs dix années de règne -cinq peut être- à mener la cote d’ivoire à une inévitable catalepsie. Notre absence momentanée de pouvoir face à cette fin catastrophique qui nous attend, ne nous dispense tout de même pas de nos devoirs de citoyens, d’étudiants, d’intellectuels et futurs cadres de la Cote d’ivoire.

Que devons nous faire ? Tout ! Tout ce qui est et sera en notre pouvoir afin de mieux gérer les lendemains ombrageux que nous réserve le règne du régime actuel. Les vrais combats à mener, seront post-Alassanien. Après ADO, la cote d’ivoire et les ivoiriens devront soit réussir le sursaut nécessaire à notre éveil, réveil et renaissance ou devront définitivement vivre dans une Cote d’ivoire incurablement malade et assise au banc des nations anéanties par l’incapacité des ses fils. Il s’agira alors de faire un choix radical entre d’une part la continuité avec Soro ou la rupture avec la nouvelle génération. Il sera question pour chacun autant que nous sommes de réfléchir de manière singulière ou plurielle aux actions tant nationales, qu’internationales propices à nous faire prendre un nouveau départ. Cette tâche nécessite évidement un cadre d’actions et de réflexions, qui pourra être le réceptacle des idées par tous générés. Il nous faudra pour cela être une force alternative de critique et de propositions, offrant des solutions efficientes et à certains égards radicalement différentes de celles jusque là proposé par l’incapable classe politique post-Houphouetienne, ethno-tribal et monarco-cléricale dont nous avons malheureusement hérité. En voici quelques unes , qui à notre entendement nous permettrons de postérieurement juguler les effets l’ADO-illusionnisme triomphant.

Comprendre l’empire ou les relations entre états/nations: il nous faut viscéralement nous en convaincre les relations entre nations et états différents ne s’envisagent point sous l’angle de la camaraderie ou autres ‘’amusailles’’ amoureuses mal à propos. Les états se craignent, se respectent et se détestent, ils ne s’aiment jamais. Les africains sont les seules à vouloir et rêver qu’on les aime, nous devrons plutôt veiller à ce que nous soyons soit craint, soit respectés- nous préférons-. De plus, c’est faire preuve d’une naïveté affligeante que de concevoir nos relations avec l’occident -l’élite et non les peuples- sous l’angle de sentimentalisme : 600 ans d’histoire nous montrent le contraire. Les dirigeants des pays les plus enclins à concevoir leurs relations avec l’Afrique sous le prisme de l’amitié et de la solidarité se trouvent partout sauf en occident, du moins l’occident à qui nous confions notre développement : il s’agit des états Latino-Américains. Notre développement doit donc d’abord être notre affaire, il doit résulter de nous même et de personne. On ne se développe que sans ou contre d’autres mais jamais avec.

On se développe seul, sans ou contre d’autres, mais jamais avec : Nous l’avons assez démontrés aucun état moderne dit développé ne l’a été avec l’aide d’un autre : La Cote d’Ivoire ne saurait être l’exception. Il serait d’ailleurs malsain après une soixantaine d’années d’indépendance au bilan économique calamiteux, de continuer à attendre de ceux qui ont fortement contribués à ce non-développement, qu’ils fassent de nous des états jouissant d’une santé économique flamboyante. Il suffirait à nos dirigeants d’avoir un minimum de sens d’observation pour comprendre que le rapport à l’occident du développement, est avant tout guerrier et impitoyable.

D’ailleurs, Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) dont on nous vante tant le développement aujourd’hui se sont développés sans aucune aide : le Brésil et la Russie se sont avant tout développés seuls. La Chine à qui hier l’occident –la Grande Bretagne et le japon notamment- infligeait des humiliations et guerres sans précédant développe aujourd’hui un capitalisme agressif vis-à-vis du monde entier. En effet la chine à respectivement été victime des impérialismes Japonais et britannique à travers les deux guerres sino-japonaises (1894-1895/ 1937-1945) et les deux guerres de l’opium de (1839-1842 / 1856-1860). L’inde et L’Afrique du sud –cas particulier – après avoir subis des décennies de colonisation Britannique humiliante sont aujourd’hui en éveil. Chez les nations Européennes ‘’fortes’’ et les États-Unis –dont les richesses proviennent en partie du pillage de nos états- l’état des lieux est beaucoup plus éloquent quant à notre hypothèse des relations entre nations. L’Allemagne et la France sont en concurrence permanente. La grande Bretagne et les états unis -deux états au capitalisme violent- quant à eux continuent main dans la main à faire marche à part, combattant sournoisement les autres. Le Feu président Français François Mitterrand était sans ambigüité aucune à ce propos quand il disait que : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ». Après une telle déclaration, il nous parait indiscutable que si les états tels la France et les États-Unis qui ont pourtant beaucoup plus en commun se guerroient, alors la Cote D’ivoire avec qui tout les séparent ne sera jamais développé gracieusement par leurs soins. Telle entreprise aurait été possible, la Grèce aurait été sauvée par ces derniers. Il nous faut donc nous affranchir d’eux, de leurs institutions, leurs critères, leurs mots et maux.
Il nous faut guérir des mots ‘’du maitre’’ : d’hier à aujourd’hui, notre pays n’a pensé le développement que par les mots des autres. Le développement serait synonyme de croissance, émergence, PIB… Nos dirigeants actuels sont devenus des magistraux tambourinaires des Tam-tams ‘’développementistes’’ du Fmi et de la Banque mondiale. Ainsi, l’on ne conçoit le développement que par les mots des dirigeants de ces institutions. Or les réalités que renferment tous ces concepts importés sont inconnues et méconnues de la majorité de nos peuples, tant alphabètes qu’analphabètes. Nos journalistes, nos députés, nos étudiants, nos ministres… à moins d’être définitivement perdus à tout esprit critique n’y comprennent rien. De surcroit, ces concepts sont complètement sans effets réels sur nos peuples. La Cote d’ivoire réalisera bientôt un taux de croissance de 8% nous dit-on. Qu’en pense le peuple ? Rien ! Quel impact cela a-t-il sur lui ? Aucun ! Tous ces mots sources de maux pour nous, ne servent qu’à remplir les cahiers à statistiques du Fmi, la Banque Mondiale et autres institutions, pour qu’elles viennent par la suite nous informer de leurs échecs lamentables – comme avec les programmes d’ajustement structurels- tout en nous proposant encore et encore de nouvelles trouvailles -le PPTE aujourd’hui- sorties directement de leurs laboratoires à idées infécondes dont les ivoiriens (les africains) sont devenus des consommateurs pavloviens. Il n’y a que leurs intérêts qui comptent. Nous devons radicalement tourner le dos à ces vampires financiers qui continuent à nous offrir un développement pensé ailleurs par eux et pour nous. Disons « Développement prêt à penser non ! Développement sur mesure oui ! » (Sankara), Disons donc Adieu au Fmi, Banque Mondiale et autres institutions sangsues qui nous ont déjà fait assez lambiner.
Il faut s’affranchir du Fmi, de la Banque Mondiale des créanciers vampires de mêmes acabits… : Le Fmi, la Banque mondiale, la Sfi, les bailleurs de fonds, les partenaires bilatéraux et multilatéraux avec qui nous avons jusque là collaborés, ont été incapables de nous développer. Je les soupçonne même d’avoir été créées rien pour nous étouffer, de même que tous les pays constituants ceux que l’on nomme malicieusement ‘’tiers monde’’ . Tout ce qu’ils nous conseillent, ce sont d’interminables endettements, que nous demeurons par la suite incapables de rembourser , nous rendant de plus en plus dépendantes de leurs désidérata économiques et politiques. Partout en Afrique –en cote d’ivoire-, ces institutions n’ont semées que ruine et désespoir (Ghana, Mali, Benin, Togo, les deux Congo…). Ces conseillères spécialistes en endettement n’ont pour rôle exclusif que le démantèlement et dévitalisation de nos économies nationales via des privatisations anarchiques au profit d’acheteurs privés, dont elles nous conseillent la fiabilité. Elles nous endettent, puis nous donnent des instructions quant à la manière dont nous devons utiliser les sommes qu’elles nous prêtent . Le souci majeur de ces institutions demeure avant tout capitalistique, une banque n’a d’ailleurs pour but principal que la réalisation de bénéfices. Pourquoi devrait-il en être autrement avec cette Afrique –Cote D’Ivoire- dont les dirigeants attendent béatement que des ‘’endetteurs’’ spécialisés se muent subitement en pourvoyeur de développement et richesses pour la Cote d’Ivoire et nos populations. Ces banques et éternels créanciers qui prétendent nous aider à nous développer-aucune entreprise extérieure n’aident un état à se développer- et à sortir nos populations de la misère auraient vraiment été habité par de tels objectifs ; la population Américaine dont le pays est la Mecque des plus grandes banques, n’aurait pas un aussi fort taux de pauvreté et de précarité.

Pourquoi, sommes-nous les seuls à penser que, des économistes, experts et spécialistes technocrates puissent rester depuis leurs bureaux vitrés et luxueux des grandes capitales occidentales et concevoir des projets de développement viables, sérieux et efficients pour nos pays et populations. Sommes nous de grands enfants, à qui tout devraient être appris même les moyens adjuvants à une dynamique aussi intime et intrinsèque qu’est celle du développement ? Nous devons cesser de nous laisser infantiliser ! Dire simplement Non aux institutions financière internationales.

Cette obsession de l’élite Ivoirienne déconnectée de nos réalités et exigences pour l’endettement, les plans d’ajustement, les bailleurs de fonds, le PPTE…, est la manifestation clinique d’une ‘’pathologie’’ chronique dont elle semble irrémédiablement atteinte : son daltonisme à l’occident. Notre élite formée et formaté en et par l’occident est incapable concevoir le développement de leur état sans l’occident pourtant en faillite économique, politique, morale … Il nous faut pourtant regarder ailleurs, il nous faut regarder l’Amérique latine.

L’Amérique Latine à dit Non aux instituions financières, elle n’en est pas morte. Elle s’en est au contraire que bien portée. Il est tout aussi clair qu’il ne s’agit point de refuser le prêt à penser occidental, pour un prêt à penser Latino-Américain. Il nous faut refuser le prêt à penser quel qu’il soit et d’où qu’il vienne. L’Amérique Latine est donc avant tout une source d’inspiration et non un modèle moutonnièrement transposable chez nous : on peut refuser la catéchèse capitaliste qui nous est glorifié sans pour autant être socialiste et communiste comme le sont certains pays Latino-Américain qui peuvent nous inspirer.
L’argentine après avoir constaté les ravages du Fmi lui a fermé la porte, il s’en est mieux porté. Sa présidente signifiait encore cette année sa détermination à ne point se plier aux diktats de cette scabreuse mafia en ces termes : « nous ne céderont à aucune menace » . La Bolivie d’Evo Moralès en a fait de même, ce dernier prononça glorieusement la phrase suivante en 2010 « Nous sommes mieux sans le Fmi …». L’équateur de Rafael Correa n’est pas en reste dans cette course salutaire au débarras « des pianistes de la banque mondiale et des pyromanes du Fmi » (Jean Ziegler ), ce dernier expulsa en 2007 Mr Somensatho représentant de la banque mondiale, tout en s’affranchissant du FMI. La palme en la matière revient à Hugo Chavez qui le 20 avril 2007 par la voix de son ministre des finances Rodrigo Cabezas déclara après leur avoir remis un chèque de solde pour tout compte de 3,3 milliards : « Messieurs du FMI et de la Banque Mondiale, nous vous disons Ciao ! ». Tous ces pays se sont affranchis de du Fmi, de la banque mondiale… et il nous suffit de nous intéresser à leurs situations socio-économiques actuelles, pour nous apercevoir qu’elles sont nettement supérieures à celles du moment où elles étaient sous coupoles des ‘’experts’’ du Fmi et de la banque mondiale.

Par ailleurs, Il serait tout aussi primordial de signifier que cet affranchissement dont nous nous faisons ici les défenseurs, ne saurait se faire de manière belliqueuse -De notre part- mais plutôt légitime et légale. A cet effet nous aurons beaucoup à apprendre de la voie qui nous est offerte par les excellents travaux du CADTM de Damiens Millet et Éric Toussaint. Il s’agira pour nous de faire un audit général de la dette, distinguer celles qui sont odieuses et illégitimes de celle qui sont légitimes et remboursables, rembourser ces dernières et dire Adieu comme l’ont fait nos braves amis les Latino-Américains.
S’il nous faut comprendre l’empire et les relations entre nations, s’affranchir des mots du maitre, comprendre qu’on ne se développe jamais avec mais sans et contre d’autres et surtout s’affranchir du Fmi, de la banque mondiale et toutes les institutions financières ; il nous faut tout aussi garder à l’esprit que cet affranchissement ne serait être une entreprise hasardeuse.

Repenser notre développement sous l’angle de nos propres paradigmes : les ivoiriens-les Africains- sont majoritairement déficitaires en paradigmes. C’est cette absence de paradigmes économiques, sociales, politiques, juridiques… qui favorise cette imposition permanente d’idées venant d’ailleurs, étrangères à nos populations et échouant immanquablement : pensons, sinon quelque uns le feront à notre place.

Qu’entendons-nous par développement ? Comment concevons-nous le notre ? Devons nous réduire le développement aux taux de croissance ? Devons-nous continuer à limiter notre développement aux ponts, gratte-ciel, trains, métro, tramway? La France considéré comme un état développé par nous compte environ 8 000 000 de pauvres, sa population compte parmi les premières consommatrices d’antidépresseurs. On y compte plus 10 000 suicides par ans et 150 000 tentatives …Les états unis ne sont pas en reste en la matière, ils comptent un taux élevé de « working poors » (Travailleur pauvres), les salaires Américains ont perdu 25% de leur valeur depuis 1960, 20% de la population active est au chômage, 1% des riches détiennent 25% des revenus et 35% des richesses. Le pays compte 100 000 000 de pauvres pendant que les grandes sociétés capitalistes se sont partagé un bénéfice record de 2000 Milliards de Dollars, avec un impôt sur les sociétés les plus bas depuis 40 ans. La Chine, L’inde… pays émergents comme nous espérons devenir à l’horizon 2020, pataugent dans les mêmes inconséquences du développement capitaliste. Est-ce ainsi que nous concevons notre développement ? N’avons-nous pas d’autres modèles à penser ? D’autres critères à prioriser pour notre développement, notamment dans nos rapports à nos travailleurs, nos états, nos enfants, nos vieux, nos femmes, notre droit, notre économie, notre école, notre culture ? L’Amérique-latine ne nous donne-t-elle pas une inspiration originale et alternative avec ses sociétés débarrassées de tout racisme , altruistes –notamment avec les palestiniens -, humaines… ?

Cuba malgré un embargo de plus d’une quarantaine d’année demeure un des états, sinon l’état ayant le meilleur système de santé et d’éducation au monde. Il a formé lui seul 11 000 médecins en 2012 record mondial donc, l’analphabétisme y à disparu, la mortalité infantile est de plus en plus en régression surclassant en la matière les États-Unis, la France et bien d’autres pays. A cuba certaines maladies telles hépatite B sont éradiquées, la dénutrition alimentaire à été vaincue , les femmes occupent une place considérable dans le fonctionnement de l’état cubain… L’ile de Cuba est solidaire des nombreux états du tiers monde tant africains, que latino-américains auxquels elle apporte aides et assistantes fraternelles, rompant avec celles auxquelles ‘’nos maitres’’ nous on jusque-là habitués. La Bolivie, l’équateur, le Venezuela… sont des pays dont les ivoiriens que nous sommes devrons s’inspirer. De ces pays nous avons beaucoup plus à espérer tant socialement, politiquement qu’économiquement. La cote d’Ivoire -Afrique- et ces pays ont beaucoup plus de similitudes et valeurs communes avec ces pays, qu’avec l’élite occidentale et ses complices locaux -nos chefs d’états suppôts- à qui nous avons malencontreusement confiés nos vies et destinées.

Certes, nous listons ces quelques propositions qui nous permettrons de définitivement divorcer avec l’ADO-Illusionnisme ; cependant nous ne sommes point naïfs, nous savons que la Cote D’ivoire est dans une situation politique assez complexe. Nos populations ont été politiquement catégorisées, aucune vision alternative n’est autorisée : on est soit Fpi, Rdr, Pdci ou Udpci.

Nos esprits ont été équarris par cette classification politique malsaine. Comme hier avec le Fpi, critiquer Ado aujourd’hui est très mal perçu, toutes les tentatives de critiques du régime actuel sont étouffées . Dire que la direction dans laquelle Ado nous mène n’est pas la bonne, est une hérésie qui vous fait automatiquement passer pour un crypto-Gbaboiste aux yeux des Adolatres. Pour ces fans, Bravetchè est impeccable, innocent de tout donc coupable de rien. Tous ce qui est claudicant dans la gestion actuelle des affaires ivoiriennes n’est pas de sont fait, mais de ceux de ces proches : les militants du Rdr répètent ainsi les mêmes erreurs que ceux de l’ex régime. Ils drapent leur leader dans une pureté intangible, justifiant par une gymnastique intellectuelle d’une rare fécondité ses méfaits. Nous l’avions déjà écrit : Ado est le seul président ivoirien qui n’a pas/ et n’aura aucun besoin de justifier ses bêtises, ces militants se bornent/borneront à toujours trouver des justificatifs à celles-ci : il le sait et s’y complait. Ado peut ainsi par nos propres silences, amener tranquillement la cote d’ivoire au gibet.

Aux militants et sympathisants du Rdr, à ceux qui adulent Ado au point de s’oublier et croire en ses promesses fantasmagoriques, aux ivoiriens qui pensent illusoirement que tout va bien en Cote d’ivoire et que tout ira beaucoup mieux avec les inter-minables et strangulantes aides (dettes) qui nous sont offertes ; je dis : « Un jour tout sera bien voila notre espérance ! Tout est bien aujourd’hui voila notre illusion »(Voltaire).

SSK

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