Les rebelles menacent Bangui, Yayi Boni chez Bozizé, renforts français

30 décembre (Reuters) – Les rebelles centrafricains du Séléka pourraient entrer dans la capitale Bangui dès « ce soir ou demain matin », et n’ont pas encore convenu de participer aux négociations que les pays voisins tentent d’organiser entre les insurgés et le président François Bozizé.

Thomas Yayi Boni, chef d’Etat du Bénin, doit rencontrer dimanche après-midi, en tant que président de l’Union africaine, son homologue centrafricain.

« Nous attendons de voir ce qui sort de la rencontre entre Bozizé et Yayi Boni avant de prendre une décision », a déclaré Nelson Ndjadder, porte-parole du Séléka. « Nous pourrions entrer dans Bangui ce soir ou demain matin. » (Richard Valdmanis, Julien Dury pour le service français)

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180 militaires français supplémentaires en renfort à Bangui

Le Point.fr

Cent quatre-vingts militaires français supplémentaires sont arrivés dans la nuit de samedi à dimanche en renfort à Bangui, en Centrafrique, dépêchés depuis le Gabon, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de la Défense. Il s’agit d’avoir « sur place un dispositif permettant de faire face à toute évolution de la situation et, le cas échéant, (d’)assurer la sécurité des nos ressortissants », a déclaré à l’AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées.

Une compagnie du deuxième régiment étranger d’infanterie et un élément de commandement des forces françaises au Gabon portent à 580 les militaires français présents à Bangui. Étaient déjà présents sur la base M’Poko de l’aéroport de Bangui une compagnie d’infanterie de parachutistes (150 hommes) arrivée dans la nuit de jeudi à vendredi ainsi que 250 soldats de la mission Boali de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC)

Par ailleurs, « deux hélicoptères Puma en provenance de N’Djamena sont en train de se mettre en place à Bangui », a ajouté le colonel Burkhard. Ce déploiement vise à permettre une évacuation, s’il devait y en avoir une, selon le porte-parole. Et de préciser que l’armée française « a les éléments qui permettraient de sécuriser l’aéroport de Bangui si besoin était » et que ce dernier accueillait « encore un trafic civil ». « Nous n’avons pas d’avions prépositionnés à Bangui, il n’y a pas de raison d’en prépositionner », a poursuivi le porte-parole, ajoutant que la France en avait « à Libreville et N’Djamena ».

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