Lida Kouassi bientôt devant le juge

Le Commissaire du gouvernement, Ange Bernard Kessi Kouamé, a animé une conférence de presse hier vendredi 28 décembre pour faire le point des enquêtes en cours. Il a expliqué que Moïse Lida Kouassi, cet collaborateur de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, sera bientôt entendu par un juge d’instruction dans l’affaire de l’assassinat du Général Robert Guéi. A l’entendre, après avoir entendu le chef d’état-major des Forces armées et le commandant supérieur de la gendarmerie au moment des faits, l’ex-ministre de la Défense sous Laurent Gbagbo, arrêté il y a environ un an, sera auditionné. De même que des religieux. Plusieurs dossiers ont été annoncés pour le mois de janvier 2013. Ainsi, Ange Kessi a révélé que le cerveau de l’attaque d’Agban a été arrêté et se nommerait Maréchal des logis Guiro Félix Kla. Celui-ci se serait présenté sur une fausse identité, au moment de son interpellation. Le Commissaire du gouvernement a aussi affirmé que 42 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette affaire. A l’en croire, les attaques des positions des FRCI à Erimakoudjé et à Agbaou et l’attaque de l’escadron de gendarmerie de Yopougon ont livré des secrets et plusieurs individus ont été arrêtés. «A Erimakoudjé, un gendarme pris sur les lieux de l’attaque a été déféré à la MAMA en attendant le jour de son jugement», a indiqué le procureur militaire, ajoutant que toutes les enquêtes sont menées par la Direction de la surveillance du territoire (DST). En outre, Ange Kessi a annoncé l’ouverture des procès des membres de la police nationale poursuivis pour racket, pour le 8 janvier 2013. Tout en mettant en garde les éléments de l’armée qui s’adonneront à ces pratiques, il a déclaré que 23 dossiers sur le racket sont sur la table du parquet, notant qu’une cinquantaine de personnes passeront devant le tribunal militaire à partir de la même date et ce, sur une période de trois semaines. Par ailleurs, il a annoncé que l’aide de camp de Laurent Gbagbo, le commandant Djua Kouassi, libéré par le juge d’instruction, pouvait reprendre le travail comme tous les autres militaires. Ange Kessi a souligné par ailleurs qu’une vingtaine de FRCI sont poursuivis pour exactions sur les populations, avant de révéler que le chavirement du navire ayant occasionné la mort à 6 militaires, le 5 septembre 2012, serait liée à la peur d’un soldat et non à un problème technique.

Hervé Kpodion

L’Inter

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