Algérie: 41 expatriés faits otages

Carte du ministère des affaires étrangères, du 15 janvier. En rouge, la zone fortement déconseillée.

Des islamistes ont attaqué, mercredi 16 janvier, un site gazier du géant pétrolier britannique BP à In Amenas, dans l’est de l’Algérie, et pris en otage 41 otages occidentaux, dont 7 Américains. Le correspondant sur place du quotidien algérien El Watan évoque également 2 Français, des Japonais, des Britanniques…Le Quai d’Orsay n’a pas confirmé la présence de ressortissants français parmi eux, et a activé sa cellule de crise pour procéder à des « vérifications ». L’ambassadeur britannique en Algérie Martyn Roper a confirmé sur son compte Twitter que des Britanniques faisaient partie des otages.

Le site des Dernières Nouvelles d’Algérie cite un communiqué du ministère de l’intérieur algérien, selon lequel « un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 5 heures la base-vie de Sonatrach à Tigantourine ». « L’attaque a porté d’abord sur un bus qui quittait cette base, transportant des étrangers vers l’aéroport d’In Amenas. » « Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s’est dirigé vers la base-vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs », précise la même source.

Avec lemonde.fr

Prise d’otages en Algérie: une riposte d’Aqmi à l’opération française au Mali ?

Le Point.fr

Des rebelles islamistes ont attaqué un site pétrolier de BP à la frontière sud de l’Algérie et pris plusieurs otages, dont peut-être un Français.

Par Jamila Aridj

Des islamistes disant venir du Mali ont attaqué mercredi un site de BP en Algérie et pris en otages plusieurs employés, dont des Japonais et un Irlandais, selon des sources concordantes, l’agence algérienne APS faisant état de deux morts et six blessés.

La confusion régnait sur la nationalité des autres otages, dont le nombre n’était pas clair. Des sources diplomatiques occidentales à Alger ont fait état de ressortissants britannique, norvégien et japonais, tandis qu’un député algérien de la région de Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie, Mahmoud Guemama, évoquait un Français et quatre Japonais pris en otages.

Confusion sur les otages

Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué qu’un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d’Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées. « Il est originaire d’Irlande du Nord, mais il détient un passeport irlandais », a déclaré à l’AFP une porte-parole du ministère. « Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement », a indiqué de son côté à la presse un porte-parole gouvernemental à Tokyo. « Pour venir en aide aux Japonais et assurer leur sécurité, nous prenons les mesures nécessaires pour travailler avec le gouvernement algérien », a-t-il ajouté. Un porte-parole de l’ambassade de France a indiqué pour sa part qu’on « ne pouvait pas confirmer qu’un ressortissant français avait été pris en otage ».

Un assaut venu du Nord-Mali ?

Selon l’APS, deux personnes ont été tuées et six autres blessées, dont deux étrangers, lors de l’attaque. Un combattant joint par téléphone par l’AFP a affirmé que les assaillants étaient des membres d’al-Qaida venus du Mali. « Nous sommes membres d’al-Qaida et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar », a-t-il ajouté, en rappelant que Belmokhtar avait « menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali ». Mokhtar Belmokhtar, dit « le borgne », est l’un des chefs historiques d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), qu’il a introduit dans le nord du Mali. Il aurait cependant été récemment écarté du groupe djihadiste. En outre, la frontière malienne se trouve à plus de 1 200 kilomètres d’In Amenas.

« Une opération de l’armée algérienne est en cours contre les assaillants », ont indiqué des sources diplomatiques.

Le groupe pétrolier britannique BP a confirmé qu’un « incident dans le domaine de la sécurité » avait eu lieu mercredi matin sur le site de son gisement gazier. « Nous pouvons confirmer qu’il y a eu un incident lié à la sécurité ce matin sur le gisement gazier d’In Amenas dans le centre-est de l’Algérie » près de la frontière avec la Libye, à environ 1 300 kilomètres d’Alger, a indiqué le groupe dans un communiqué, ajoutant « ne pas avoir d’autres informations confirmées à ce stade ».

Titre: J-ci.net

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