Voici où Blé Goudé est gardé…La Force qui le protège

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Comment ses visites sont réglementées Par CLAUDE DASSÉ source Soir info

En recevant, le jeudi 31 février 2013, à son cabinet au Plateau, une délégation de 13 personnes du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) conduite par son président par intérim Joël Poté, Hamed Bakayoko avait à cœur de lever un coin de voile sur le lieu, et les conditions de détention de Charles Blé Goudé dans le soucis de mettre fin à toutes sortes de spéculations.

Aussi, face à ses invités, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la sécurité a-t-il révélé que « Charles Blé Goudé est en résidence protégée ». Avant d’indiquer que compte tenu de la personnalité de ce dernier, «ce n’est pas évident d’assurer sa sécurité dans une maison d’arrêt ordinaire». Sans en dire davantage. Ce d’autant plus que le patron de la Police nationale ivoirienne n’a donné aucune précision sur la localisation de « la résidence protégée » en question.

Aujourd’hui, au terme de nos investigations, suite au croisement des informations émanant de plusieurs sources proches du dossier, il nous a été signifié que le leader des jeunes patriotes, qui peut être déplacé à tout instant pour dit-on, « des raisons de sécurité » est assigné à résidence surveillée à la Riviera 3, dans les environs du quartier Faya (Route de Bingerville).

Le quartier Faya, faut-il l’indiquer, est « adossé » au camp militaire d’Akouédo, le premier bataillon d’infanterie de Côte d’Ivoire. Dans ladite résidence avec un imposant mur de protection, Charles Blé Goudé serait aux mains des éléments de la Force de recherche et d’action de la police nationale (Frap). Quant aux visites auxquelles il a droit, elles ont été réduites au strict minimum. L’ex-ministre chargé de la Jeunesse du gouvernement Aké N’gbo sous Laurent Gbagbo a droit à une visite par semaine.

Des conditions de détention qui inquiètent plusieurs de ses proches. Ceux-ci ne cessent de s’interroger également sur les conditions de son alimentation et exigent sa libération. Rappelons que le leader des jeunes patriotes avait été arrêté à sa résidence de Téma, une banlieue d’Accra, au Ghana, le jeudi 17 janvier 2013, par la police ghanéenne et extradé très tôt le lendemain matin vers la Côte d’Ivoire suite à un mandat d’arrêt émis par Abidjan. Il est inculpé par la justice ivoirienne de « crimes de guerre ». Des accusations rejetées par ses avocats qui évoquent plutôt « des raisons politiques » à la base de cette arrestation.

dasseclaude@yahoo.fr

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