Le procès débute, Laurent Gbagbo est présent dans la salle (vidéo)

Laurent Gbagbo, audience du 19 février 2013
Laurent Gbagbo, audience du 19 février 2013

La Haye – Connectionivoirienne.net 19-02-2013

Actualisé – 4 chefs d’accusation contre Gbagbo, qui débutent par la marche du 16 décembre 2010, sur la RTI.

Le procès Gbagbo vient de débuter ce mardi 19 février 2013, à la Haye au Pays-Bas. L’ex chef de l’Etat de Côte-d’Ivoire est cette fois-ci physiquement présent à cette première audience de la série de confirmation des charges. Il s’agit de la première apparition de Laurent Gbagbo depuis l’audience du 5 décembre 2011. L’homme présente une belle forme. Le regards scrute la salle, assis derrière ses avocats. Même s’il ne peut voir à travers les vitres teintées, les salles remplies de monde, de journalistes, d’officiels, de supporters etc. Il y a du beau monde dehors, l’affluence est bonne. Au total nous avons pu comptabiliser pas moins de 9 cars de 60 places arrivées de Londres, de Paris, de Bruxelles, des Pays-Bas etc. La police anti-émeute hollandaise encadre les manifestants, que nous pouvons estimer entre 700 et 800.

Suivez le procès en léger différé sur l’une des deux adresses salle d’audience 1

http://livestream.xs4all.nl/icc5.asx
ou
http://livestream.xs4all.nl/icc6.asx

Plus d’infos suivront. Restez connectés

Des centaines de manifestants à La Haye pour l’audience de Gbagbo

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Laurent Gbagbo, audience du 5 décembre 2011

LA HAYE (© 2013 AFP) – Des centaines de personnes ont manifesté mardi matin à La Haye, aux cris de « Libérez notre président! », à l’occasion de l’ouverture de l’audience de confirmation des charges à l’encontre de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a constaté un journaliste de l’AFP.

© AFP Jan Hennop. Des soutiens de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo manifestent devant la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, le 19 février 2013

« Nous sommes ici parce qu’aujourd’hui le président Gbagbo doit apparaître à la CPI, alors que c’est un président démocratiquement élu et que les charges contre lui devraient être attribuées à Alassane Ouattara », a affirmé à l’AFP Hubert Seka, 43 ans, venu d’Italie pour prendre part à la manifestation.

Premier ex-chef d’Etat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d’être « co-auteur indirect » de quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.

Il avait refusé de reconnaître la victoire électorale, après le deuxième tour des élections présidentielles le 28 novembre 2010, de son rival Alassane Ouattara, certifiée par l’ONU.

Ce refus de quitter son poste après 10 ans au pouvoir plonge alors le pays dans une violente crise longue de quatre mois qui coûta la vie à près de 3.000 personnes.

« Nous sommes ici pour lui montrer notre soutien, pour montrer que la majorité populaire n’est pas d’accord avec la justice », a renchérit Julius, 60 ans, venu de Paris.

Entre 200 et 300 personnes étaient réunies mardi vers 11H30 (10H30 GMT) dans un parc du centre-ville de La Haye, où siège la CPI.

Selon un des organisateurs de la manifestation, les manifestants devraient se diriger vers la CPI en début d’après-midi, pour l’ouverture de l’audience programmée à 14H30 (13H30 GMT).

Chapeaux oranges, drapeaux et perruques aux couleurs ivoiriennes, les manifestants, venus par cars depuis plusieurs pays européens, ont écouté des discours sur fond de musique et appelé la CPI à libérer Laurent Gbagbo.

L’audience qui s’ouvre mardi doit permettre aux juges d’examiner si les éléments de preuves rassemblés par l’accusation sont suffisamment solides pour permettre, plus tard, la tenue d’un procès.

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