Côte d’Ivoire: appel à un nouveau code minier plus attractif

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Le code minier de Côte d’Ivoire, objet de vives discussions entre le gouvernement et les industriels, devrait être révisé pour attirer plus d’investisseurs, a affirmé lundi à Abidjan le directeur de la société exploitant la plus importante mine d’or du pays.
« Le code minier qui existe est bon, mais a besoin d’être amélioré, sur le plan de la gestion de l’environnement et de la responsabilité sociétale », a déclaré à l’AFP Dennis Marc Bristow, directeur général de Randgold Resources.
La compagnie, détenue majoritairement par des capitaux américains, exploite depuis 2011 la mine de Tongon (630 km au nord d’Abidjan), principal site minier en activité du pays. Ses réserves sont évaluées à plus de 90 tonnes d’or.
Le code minier actuel, qui date de 1995, a permis d’amorcer « un développement minier » mais le secteur a besoin de davantage d’investisseurs pour prendre son essor, a estimé M. Bristow.
« En principe, (…) plus il y a d’investisseurs, plus la découverte de mines est probable », a-t-il fait valoir, souhaitant un « code minier consensuel, plus attractif et le plus compétitif de la sous-région ouest-africaine ».
Le gouvernement et les industries minières débattent depuis des mois d’une révision du code minier. Le pouvoir, qui entend faire de l’exploitation minière, longtemps négligée, un levier de développement, souhaite augmenter ses recettes, mais les industriels redoutent d’être lourdement taxés et mettent en avant le coût de leurs investissements.
« Il s’agit aujourd’hui de regarder le développement de l’industrie minière sur un long terme, et non se dire à court terme qu’on veut changer les règles juste parce qu’on a un besoin urgent d’argent frais », a lancé le responsable de Randgold Resources.
Les résultats de la compagnie en Côte d’Ivoire ont chuté en raison de difficultés techniques, selon elle, faisant passer la production d’or de 7,8 tonnes en 2011 à 6,8 tonnes en 2012. Pour faire face à cette situation, Randgold Resources va investir 30 millions de dollars en 2013 pour améliorer ses équipements, selon son responsable.
Le sous-sol de la Côte d’Ivoire contient notamment, outre de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre.

Les Echos
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