«Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mercredi un investissement de 500 milliards FCFA sur les trois années à venir pour l’achat d’équipements de l’armée. Promettant acquérir des avions et des chars, dans un entretien sur la RFI» écrit la le site d’information Alerte-info.
Des observateurs de la scène politique ivoirienne se demandent depuis, contre qui, contre quelles menaces militaires, un pays pourtant sous embargo onusien, un pays qui a du mal à payer ses enseignants, qui éprouve d’énormes difficultés dites «structurelles» à équiper ses hôpitaux publics ou ses universités etc. contre quelles menaces, ce pays investira des sommes aussi colossales dans l’achat d’armements.
Le défilé militaire de style nord-coréen observé hier 7 août 2013, lors des 53 ans d’indépendance, jette pour ceux-ci, un coup de froid sur la «dynamique» de vérité qui semblait s’amorcer avec les mises en liberté provisoire des 14 éminences de l’ex parti au pouvoir, dont le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan.
Pour ceux-ci, le parti de M. Ouattara, le RDR, donne la preuve qu’il n’a pas renoncé tout comme le général Guéi ou comme Laurent Gbagbo en son temps, à son maintien vaille que vaille au pouvoir, à travers les urnes, sinon par la force militaire.
En Côte-d’Ivoire, tout laisserait donc croire qu’on prend les mêmes et on recommence.
Le Journal de Connection [ljdc.info]
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