Café cacao: des producteurs et acheteurs plaident la hausse du prix bord champ

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Jeunes Burkinabés dans les plantations de l’Ouest ivoirien

 

Le collectif des coopératives, acheteurs, et producteurs du café -cacao de Côete d’Ivoire plaident pour l’augmentation de la marge de fonctionnement fixée à 80 FCFA et du prix bord champ qu’ils souhaitent voir au-delà de 850 FCFA.

 »La marge de 80 FCFA fixée quel que soit le lieu de chargement est insignifiante, c’est une goutte d’eau dans la mer et elle ne permet pas de couvrir les charges. Nous demandons à l’Etat une marge de 125 F/kg, pour pouvoir amortir les charges salariales, de location de magasin et réparation », a plaidé le porte-parole du collectif, Françis Koffi Kouamé, dimanche lors d’un point de presse tenu à Yamoussoukro.

Francis Koffi Kouamé a salué le Président République, Alassane Ouattara, pour sa la vision de mettre sur pied le Conseil du café-cacao en début de campagne 2012-2013, ce qui a permis l’amélioration de la qualité du café cacao, le respect des prix et la réduction du racket.

Toutefois, il a dénoncé la procédure d’obtention de la sacherie brousse dont la complexité nécessite plusieurs voyages et démarches hors des zones de travail des producteurs jusqu’à Abidjan, pour l’obtention de bons auprès d’un exportateur, avant de revenir pour la validation dans leur localité, ensuite effectuer le déplacement dans des magasins agrées afin d’obtenir les sacs.

 »Cela tranche avec la méthode d’avant où le producteur achète sur place dans les magasins de sa localité et ne permet aux acteurs de répondre à temps aux besoins des producteur », fait savoir Koffi Kouamé.

Le représentant du collectif des coopératives, acheteurs et producteurs du café cacao a également déploré la procédure de distribution de produits phytosanitaires à raison d’une boite par producteur et souhaité cela tienne compte désormais de la superficie du producteur.

Le collectif a recommandé en outre le financement des coopératives par l’Etat, qui devra associer les producteurs dans sa prise de décision et donner plus de moyens au Conseil du café-cacao pour accomplir sa mission.

« Toutes ces recommandations sont pour nous une interpellation à l’Etat avant l’ouverture de la seconde campagne annuelle prévue début octobre, pour permettre aux planteurs de vivre décemment de fruit de leur labeur », a-t-il dit.

(AIP)
nam/cmas

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