Côte d’Ivoire gèle des comptes par Ouattara – Plus d’argent au FPI de Gbagbo ?

Alassane Ouattara Sept 2011

Front populaire ivoirien L’argent est fini

Par Euloge Atsain L’Expression

L’argent, le nerf de la guerre et aussi de la politique fait cruellement défaut au Front populaire ivoirien. Après leur départ du pouvoir, les frontistes ne parviennent plus à se cotiser pour faire fonctionner le navire bleu.

Waribana ! Sale temps pour les tenants de la refondation. Les caisses du parti à la rose sont désespérément vides. Tenez, pour la récente visite d’Affi N’ Guessan à Gagnoa le 6 octobre, une cotisation spéciale des cadres a été initiée afin de collecter des fonds pour accueillir le premier responsable du parti. La cotisation de l’ensemble des cadres Fpi de Gagnoa a donné la somme de 100.000 Fcfa. Vous avez bien lu. Pour donner un coup de main au quotidien Notre Voie après les pillages de la crise et permettre à l’entreprise de se relever, la direction du journal a ouvert un compte et appelé les refondateurs à l’aide. Hélas, la moisson a été si maigre- quelque centaine de milliers de Fcfa – que la direction du journal bleu, n’a jamais dévoilé au grand public le fruit de la collecte. On comprend dès lors pourquoi les refondateurs ont décidé de faire de la subvention des partis politiques une question de vie ou de mort. Ils veulent ce fric pour se refaire une santé. On le sait, presque tous les comptes des barons du Fpi qui avaient été gelés à la faveur de la crise sont aujourd’hui accessibles. Les titulaires des comptes fournis, souvent, grâce à l’argent sale peuvent disposer de leur fric comme ils le veulent. Seulement, l’argent qui ne travaille pas finit. Ils sont en train d’en faire l’amère expérience. Ils font beaucoup de bruits quand le compte est gelé, mais quand il y a dégel, c’est le silence radio. La vérité est que la bonne gouvernance sous Ouattara a ramené ces gens à leur vrai état de nature. Tous les robinets à argent facile étant fermés, ils sont revenus sur terre. Comment comprendre qu’un homme comme Marcel Gossio, d’une classe très modeste ait pu devenir aussi riche en moins d’une décennie. Et dire qu’aujourd’hui, ce monsieur exilé au Maroc, qui a pompé des milliards au port d’Abidjan et cassé la caisse de réserve, est réduit à tendre la sébile. Allez-y comprendre.

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