Côte d’Ivoire « Elie Hallassou, le Ping-pong politique d’un homme sans conviction »

LM

Un journaliste répond à Elie Hallassou

Depuis le 23 novembre 2013, nous avons adressé un droit de réponse à M. Elie Hallasou, suite à ses propos diffamatoires à notre encontre. Alors que la loi lui donne 72 heures pour sa publication, jusqu’à ce jour notre droit de réponse reste encore sans suite. Face à cette attitude non professionnel, nous avons décidé de réagir conformément à notre statut de journaliste professionnel.

Monsieur Elie Hallassou

Je voudrais bien me passer de la peine que je m’inflige en m’attardant sur les propos d’un individu qui ne le mérite même pas. Toutefois, je voudrais me réjouir des prérogatives que m’offre la Loi, à travers le droit de réponse, de réagir contre des écrits mensongers et diffamatoires publiés dans votre « chiffon » et certains journaux de la place suite à une conférence de presse que vous avez tenu et dont le contenu en entier a été publié dans le point d’Abidjan N°036 du 21 octobre 2013. J’aurais pu me soumettre à l’adage selon lequel « on ne répond pas aux coups de pattes de l’âne » mais je le fais parce qu’il s’agit, cette fois, d’un « âne » d’une espèce quelque peu spéciale (il suffit de jeter un regard sur votre soi-disant parcours politique pour s’en convaincre). Comme l’exige les règles et la déontologie de notre métier, monsieur Elie Hallassou, permettez-moi donc de réagir conformément aux prérogatives que me donne la loi N°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse ivoirienne telle que modifiée par l’ordonnance N°2012-292 du 21 mars 2012.

Qu’en est-il exactement ?

En effet, pendant que je me débattais tout seul à monter le journal et à le sauver, vous teniez une conférence de presse pour, parait-il, répondre au courrier de votre Directeur de Publication Hervé Makré adressé à la Première Dame de Côte d’ivoire. Au cours de cette rencontre, vous avez tenu des propos diffamatoires et attentatoires vis-à-vis de ma personne. Propos selon lesquels je passerais pour être une base arrière d’Hervé Makré pour vous atteindre, mieux vous m’accusez d’avoir détourné un chèque de 70 000 frs. En un mot, vous me traitez de voleur. Monsieur Elie Hallassou, permettez-moi de vous dire que je suis loin d’être ce que votre imagination affabulatoire tente de faire de moi. Aussi voudrais-je rappeler un pan de l’histoire qui prouve que vous n’êtes pas mieux que quiconque ici en Côte d’ivoire où vous vous croyez tout permettre.

Ma rencontre avec Elie Hallassou

Titulaire de deux diplômes d’ingénieur en communication, j’ai été contacté par vous Elie Hallassou pour la rédaction d’un projet politique dédié au Président Alassane Ouattara intitulé « Campagne de distribution du poster officiel du Président de la République ». Séduit par la rapidité et l’élégance avec lesquelles la simple idée a été formalisée, vous avez choisi de me garder à vos côtés pour la mise en œuvre du projet. Durant cette période, vous m’avez introduit aux réunions du CAP (Collectif Action pour la Paix) au nom de votre association Initiative pour la République et la Paix (IRP). Cette organisation au sein de laquelle je suis finalement devenu votre représentant s’est trouvée également séduite par la qualité de mon travail d’où ma nomination par le Conseiller du Président de la République Touré Mamadou en qualité de Secrétaire Permanent adjoint du CAP. Vous vous êtes, monsieur Elie Hallassou, en son temps énormément réjoui des éloges émanant de la haute direction du CAP à l’égard de votre collaborateur que j’étais. Bref rappel de l’histoire !

Par la suite, vous avez émis l’idée de créer un journal satirique à l’image de l’Eléphant Déchainé où j’ai été le premier Secrétaire Général de Rédaction. C’est ainsi qu’avec Hervé Makré, qui fut également DP et Rédacteur en Chef de l’Eléphant Déchainé, nous avons entrepris toutes les démarches relatives à la création du journal notamment la mise en place de la société d’édition. Si vous gardez encore la mémoire lucide, vous vous rappellerez que c’est grâce à moi que nous avons confié le dossier à l’étude de maitre SAKO Blanche au Plateau. Les parts qui revenaient à chacun de nous étaient les suivantes : Elie Elias Hallassou : 60%, MAKRE Dabrassou Hervé : 30% et SAKI Léon : 10%.
Alors que vous vous la couliez douce à Sococe, Makré et moi menions toutes les démarches, parfois empreintes d’embuches liées à votre image infâme, pour donner vie au projet 7/7 Monde dont la première parution se fit au début du mois de janvier. Durant plusieurs mois nous seront seulement deux journalistes à faire le journal, pendant que vous, Elie Hallassou, avez de la peine à honorer vos engagements salariaux vis-à-vis de nous. Engagements qui variaient au gré de vos humeurs. Y a-t-il un nom pour qualifier la précarité dans laquelle se montait le journal ? Sans siège, 7/7 Monde se montait tantôt dans un bar, un restaurant, chez un ami où au domicile de Makré. Pendant ce temps, le gérant lui attendait des miracles de vente. C’est dans cette ambiance qu’un certain WAWA Claude fit son apparition.

L’entrée en scène de celui qui se fait appeler le « Sorcier»

Wawa Claude alias Claude Wakis est un vieux journaliste hélas tristement connu pour ses pratiques professionnelles moyenâgeuses. Cet expert en démagogie qui se plait à se faire appeler le « sorcier» était en conflit ouvert avec Elie Halassou, son ami de longue date, depuis plusieurs mois, au moment où nous arrivions. Les deux se vouaient une haine viscérale indescriptible lorsqu’au cours d’une rencontre à Sococe, j’émis l’idée de créer le rapprochement dans l’optique de bénéficier d’une autre ressource humaine pour le journal que nous étions seuls à écrire. Tout va se passer vite si bien que quelques jours seulement ont suffit pour joindre l’individu à notre équipe. En sa qualité de doyen, au lieu d’entretenir la cohésion au sein de ses jeunes frères, il va plutôt contribuer à polluer l’air et à mener des actions subversives de division dont lui seul garde le secret. Certainement c’est ce qui lui vaut le sobriquet de « Sorcier ». C’est dommage pour quelqu’un qui aurait pu aider ses jeunes frères à devenir des « Ebony » pour en retour bénéficier d’un hommage honorable. L’arrivée de ce monsieur nous sera très préjudiciable. Avec lui, nous sommes sortis de l’actionnariat de la façon la plus brutale et malhonnête. Quant à Elie Hallassou, il se laissera tellement manipulé par Claude Wakis qu’il ne se rendait même plus compte des graves fautes qu’il commettait.
Durant toute la période de notre collaboration, nous n’aurons droit qu’à un seul bulletin de salaire. Et pourtant au de-là de la profession de journaliste, c’est toute l’administration de vos projets politiques et commerciaux que j’avais en charge.

Un négrier des temps modernes

Au cours de votre conférence de presse, vous avez fait cas du détournement d’un chèque de 70 000 frs. Mais si cela s’avérait juste, que vaut la somme de 70 000 frs à côté de 9 mois de salaires impayés à raison de 200 000 frs par mois. C’est juste les soubresauts d’une personne malhonnête cherchant à justifier l’injustifiable. Est-il encore possible, en ces temps de l’informatique, de pouvoir faire un retrait bancaire sans le consentement du concerné ? Est-il encore possible en ces temps du numérique de faire un retraire bancaire sur le compte d’un individu sans en être informé par son gestionnaire ? Pourquoi le concerné n’a-t-il pas saisi la justice pour demander réparation ? Pour une telle faute lourde, pourquoi le concerné a-t-il continué de travailler durant des mois avec son voleur, si ce n’est pas lui-même le véritable voleur ? Monsieur Elie Hallassou, vous faites de la diversion, de la digression et des accusations gratuites sans aucun fondement moral.
Vous m’avez remis un chèque de 70 000 frs pour me permettre d’ouvrir un compte bancaire à cause des chèques barrés aux montants dérisoires que vous avez l’habitude de donner à tous ceux qui effectuent un certain travail pour vous. Cela n’est pas du vol. N’est-ce pas un chèque barré d’un montant de 20 000 frs que vous avez l’habitude de remettre au jeune homme en charge de l’entretien du bureau alors que vous êtes conscient que ce dernier ne possède de compte bancaire? Vous vous vantez sur les médias d’avoir échappé aux mesures du CNP mais vous n’expliquez pas comment cela a été possible. Vous vous étalez dans les médias pour faire croire que vous avez deux journaux et des journalistes professionnels qualifiés mais vous vous gardez de dire si vous les payez ou pas. Ne voulant pas payer Christiane Djahué, vous avez simplement décidé de vous séparer d’elle. Les exemples de votre mauvaise foi sont incalculables cher monsieur.

Un repris de justice qui n’a aucune considération pour les juges et les avocats de Côte d’ivoire

Monsieur Elie Hallassou, vous n’avez aucune considération pour l’appareil judiciaire de notre pays. Dans l’affaire qui vous a opposé à votre compatriote Mahola, vous avez subit tous les revers possibles. Cela a suffit pour vous répandre dans la presse et vilipender nos honorables juges et avocats. N’avez-vous pas organisé une conférence de presse pour saluer les mesures relatives à la suspension de certains magistrats et faire croire que c’est grâce à vous que ce la a été possible? N’avez-vous pas porté plainte contre un avocat auprès de l’ordre des bâtonnés, demandant sa radiation ? Un repris de justice qui traine une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme n’a pas de leçon à donner à un journaliste professionnel qui a fait ses preuves partout où le devoir l’en a sollicité. Au lieu de porter plainte contre de jeunes journalistes que vous avez maltraité par votre égoïsme racial, il vaudrait mieux pour la justice d’ouvrir une enquête sur vos activités économiques qui vous permettent aujourd’hui d’être propriétaire de deux journaux qui ne marchent pas alors que vous êtes sans emploi et sans source de revenu….officiellement.

Un homme solitaire avec une moralité politique douteuse
De la LMP au RDR et après …. ?

Monsieur le donneur de leçon, vous êtes d’une moralité politique douteuse. Après avoir mené le combat hier contre le Président Alassane Ouattara lors de la promotion du livre-programme de votre candidat Laurent Gbagbo, aujourd’hui vous vous proclamez défenseurs de ses idéaux. Est-ce parce que les idéaux du Président Alassane Ouattara ne se trouvaient pas dans un bouquin pendant la période électorale, raison pour laquelle vous ne les aviez pas épousé ? Vous avez cru que créer des journaux suffirait à vous porter au dos et à faire oublier votre histoire. Déçu de n’avoir pas bénéficié du RDR et du pouvoir le soutien souhaité, vous avez transformé vos journaux (Le Point d’Abidjan et le Figaro d’Abidjan) en journaux d’opposition au service du FPI. Comme pour dire le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir.

Je n’ai peut-être pas les centaines de mille que vous prenez l’habitude de distribuez aux confrères pour les amener à rendre-compte de vos « âneries » mais je garde avec moi ma plume et ma profession pour répondre à chaque fois que vous écorcherez mon image et porterez atteinte à mon honorabilité. Honorabilité parce que je suis journaliste professionnel, Chargé de communication de l’Union Nationale des Epouses des Députés de Côte d’Ivoire (UNEDCI) et Directeur de Publication d’AFRIQUE MATIN.NET.

Au demeurant, j’exige la publication de mon droit de réponse dans les mêmes conditions que votre publication, dénoncée.

Fait à Abidjan, le 23 novembre 2013

Léon SAKI
Journaliste Professionnel / Matricule CIJP-0315
Secrétaire Général de Le Point d’Abidjan

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