Les déchets électroniques intoxiquent le Ghana

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Kai Loeffelbein/Laif-REA

 

LE MONDE

Par Eric Albert (Londres, correspondance)

Tablettes, écrans plats, Smartphones, etc. Les cadeaux high-tech offerts à Noël vont pousser à la poubelle une ancienne génération d’équipements. Et beaucoup de ces rebuts électroniques termineront dans des décharges à ciel ouvert dans les pays les plus pauvres de la planète, notamment en Afrique.

Le problème est connu mais n’en finit pas de s’amplifier. Une étude, chapeautée par l’ONU et qui vient d’être publiée, prédit que les déchets électroniques mondiaux vont croître d’un tiers d’ici à 2017 pour représenter chaque année une montagne de 65,4 millions de tonnes de détritus – soit près de 200 fois la masse de l’Empire State Building. Le Ghana est l’un des pays les plus touchés.

« Après Noël, beaucoup de ces produits vont arriver ici. Pour l’instant, on dépend du secteur informel pour les trier. Les fils électriques vont être brûlés, les polluants se déverser au sol. Les niveaux de plomb, d’arsenic, de cadmium sont très élevés dans les décharges », explique Sampson Atiemo, spécialiste ghanéen des déchets électroniques, qui travaille à Accra, la capitale du pays, au département environnement de la Commission à l’énergie atomique.

CHACUN A SA PART DE RESPONSABILITÉ

Joint par téléphone, il prend immédiatement pour exemple le marché d’Agbogbloshie, dans la banlieue d’Accra – véritable catastrophe sanitaire – où se trouve l’une des plus grandes décharges de produits électroniques au monde : « Des fumées âcres se dégagent des produits qui sont brûlés, et les gens qui viennent faire leurs cours…

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