Côte d’Ivoire – le Conseil de l’Université de Cocody suspend la police universitaire

Université Abidjan-Cocody : le conseil « suspend » la police universitaire

Par Edwige FIENDE

Le conseil de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Est Abidjan) a décidé vendredi de « suspendre » la police universitaire, une semaine après une manifestation d’étudiants réclamant son départ, a appris Alerte info auprès du secrétaire général, Mamadou Diomandé.

« C’est le conseil qui a décidé de suspendre la police universitaire », a indiqué M. Diomandé joint au téléphone par Alerte info, sans plus de précisions.

Le 21 février, des étudiants avaient manifesté à l’université de Cocody pour réclamer le départ de la police universitaire, après des heurts la veille qui ont fait « plusieurs blessés ».

Mardi, le ministère de l’enseignement supérieur avait précisé que « les agents de la police universitaire auteurs de ces violences constatées ont été identifiés et seront sanctionnés avant d’être mis à la disposition des autorités compétentes », dans une note.

Les étudiants exigent le départ de cette police avant toute reprise des cours perturbés dans les deux universités publiques d’Abidjan, à la suite des violences les 20 et 21 février.

Installée en 2013 dans les universités de Côte d’Ivoire, la police universitaire est vivement contestée par les étudiants qui fustigent leur « brutalité ».

EFI/GBK
alerte-info.net

Prof_Bakayoko_Ly_Ramata

 Côte d’Ivoire – Bras de fer entre Ouattara et le Conseil de l’Université de Cocody ?

Le conseil de l’Université FH-Boigny de Cocody désavoue sa présidente et la pousse à un bras de fer avec Ouattara

Par Sylvie Kouamé | Le Journal de Connection | 28 février 2014

Coup de théâtre le jeudi 27 février à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody. La présidente de cette Université à été en effet mise en minorité par les membres du Conseil d’Université. Ayant tenté sans conviction de défendre la police universitaire qu’elle même n’avait pas franchement défendue dans les échanges en privé, Ly Ramata Bakayoko a été désavouée. Des membres du Conseil ont trouvé suspect le fait qu’elle défende enfin le maintien de cette police, sur la base de l’existence d’un décret du gouvernement.

« Pas question d’accepter la police universitaire. Le gouvernement qui l’a créé par décret peut encore d’annuler en rapportant le décret », ont signifié à Ly Ramata, des membres du Conseil hostiles à cette police « sans armes ». Mise en minorité et désavouée, la présidente de l’Université Félix Houphouët Boigny va-t-elle en tirer les conséquences, en assumant les recommandations du Conseil pour engager le bras de fer avec le gouvernement: réclamer clairement le départ de la police universitaire de Cocody ? Ou bien va-t-elle remettre sa démission, pour ne pas se dresser contre l’Etat et le gouvernement ?

« Si elle n’a pas l’autorité nécessaire pour faire appliquer un décret du président de la République, alors qu’elle même a été nommée par décret, c’est qu’elle ne mérite pas de diriger l’Université Félix Houphouët Boigny, d’autant plus que dans les autres Universités ou elle existe, la Police universitaire ne fait nullement l’objet de contestation. Même si elle est la plus grande, l’Université FHB Cocody ne peut pas prendre en otage la sécurité des biens et des personnes dans les autres Universités », commente un enseignant favorable à la présence de la police universitaire sur les campus ivoiriens. ‎

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