Côte d’Ivoire – Hamed Bakayoko, ce flic qui dérange et déjoue les coups

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La frilosité gagne les rangs des frontistes. Ils ont même le sommeil trouble. Celui qui progressivement et sûrement déjoue presque tous leurs coups et desseins lugubres est quasiment devenu une arête dans leur gorge, un épouvantail à leurs yeux. La muraille qu’il faut à prix d’or faire crouler. La sentinelle du gouvernement Ouattara, qui veille à garantir un profond et paisible sommeil aux Ivoiriens est l’objet d’une violente diatribe de la part des frontistes. Après de multiples tentatives et échecs tous aussi lamentables que cuisants, celui qui est en première ligne de l’appareil sécuritaire visiblement dejoue tous les calculs et pronostics des déstabilisateurs et des ennemis de la paix. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, puisque c’est de lui qu’il s’agit, progressivement et positivement a conforté le capital confiance en lui placée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, lors de la formation de son gouvernement. Ceux qui ont vite fait de croire, que l’ancien journaliste, ne sera pas à la hauteur de la tâche vont très vite déchanter avec ses pas à la tête de l’important ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Au rang desquels, naturellement, le FPI et les proGbagbo, qui caressaient le rêve saugrenu de reconquête du pouvoir par les armes, après l’avoir perdu dans les urnes. Hamed Bakayoko est devenu un véritable spectre, une machine à déjouer les coups fourrés, sinon celui qui a une solution idoine aux multiples équations que ne cessent de poser le FPI et les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Au plan sécuritaire, il est intraitable pour les fauteurs de troubles. Symbole de courage pour la jeunesse africaine comme l’écrivait récemment le célèbre chroniqueur de JA, Béchir Ben Yahmed, « il est d’une probité et d’une humilité qui frisent la timidité. Sa rigueur et sa farouche volonté d’être le Vrai flic ivoirien, qui travaille dans le vrai et dit le vrai avec talent, sans forfaiture, ont fait de lui un modèle pour la jeunesse africaine ». Un tel homme, qui a un goût très prononcé du travail parfait, et l’engagement chevillé au corps ne pouvait que troubler le sommeil des frontistes. A la lecture du dernier communiqué du Comité central du parti fondé par Laurent Gbagbo, celui qui a mis a nu les mauvais choix des proGbagbo et réduit à néant tous leur fonds de commerce est présenté aujourd’hui comme une bête noire, l’homme à abattre, sur l’autel de sombres desseins.

«Le comité central du FPI réclame la démission du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ». Pour qui connait les apparatchiks du parti fondé par Laurent Gbagbo, c’est la preuve irréfragable que l’homme leur dame sérieusement le pion. Un véritable spectre, une machine à déjouer les coups fourrés Il faut donc l’affubler, comme il est coutume sous nos tropiques, de tous les maux d’Israël. « Le Comité Central note avec indignation les multiples actes d’obstructions au processus de réconciliation nationale orchestrés par Hamed Bakayoko, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, à travers l’usage abusif de la force publique et de la violence armée contre les populations civiles ; les arrestations arbitraires et les détentions illégales, les actes de torture des opposants politiques ; la traque, l’enlèvement et les tentatives d’assassinat des pro-Gbagbo», Bla ! bla ! bla ! Peut-on lire dans la déclaration du comité central du FPI, un véritable tissu de mensonges monté en épingle pour réclamer la tête du natif de Séguéla. Les Ivoiriens se souviennent que de leur terre d’exil, les activistes invétérés, avec la complicité d’autres militaires pro-Gbagbo, ont concocté un plan funeste dont la mise en œuvre était prévue à la fin de l’année 2012. Cependant, le coup en préparation est déjoué grâce à la vigilance et au sens d’anticipation du premier flic ivoirien. Au parfum des faits et gestes de celui qui était l’un des piliers de l’armée sous le défunt régime des refondateurs, Hamed Bakayoko sur le plateau de la RTI1 en juin dernier, avait levé un coin de voile sur le coup qui a été rondement préparé par des revanchards et qui piteusement a foiré sur les berges de la Lagune Ebrié. Non sans avoir mis à nu et fait tomber des masques. « Nous serons intraitables face aux déstabilisateurs et sur la question de la stabilité du pays. Quels que soient vos rangs, si vous travaillez en intelligence avec les agents de déstabilisation, nous allons réagir promptement et sévèrement», avait indiqué d’un ton ferme, le premier responsable de la Sécurité ivoirien. Tout en autorisant la première chaine de télévision ivoirienne à diffuser des éléments de preuves audiovisuelles où l’on voit le commandant Jean-Noël Abéhi, en personne, lire une déclaration préenregistrée annonçant la prise de pouvoir par les armes. Si au plan sécuritaire, il a assuré et confirmé tous le bien qu’on pense de lui, en imprimant à l’administration et au dispositif sécuritaire ivoirien, sa fougue de jeunesse et sa vision prospective d’une administration digne d’un Etat démocratique et respectueux des libertés individuels, Hamed Bakayoko a tout aussi coupé l’herbe par une clairvoyance affutée sous les pieds des frontistes.

Il a été en première ligne dans la reprise du dialogue avec l’opposition. Il a même fait du retour des exilés, presqu’une affaire personnelle. Là ou le FPI voulait en faire un moyen de chantage, un fonds honteux de commerce. A preuve, tous ceux qui rentrent au bercail ne s’en cachent pas. De Marcel Gossio à Alain Dogou en passant par Augustin Komoé, tous ont défilé au bureau d’Hamed Bakayako pour lui faire part de leur gratitude quant à sa contribution à la réalisation de leur retour. Celui qui a fait de la traduction en acte de l’orientation du chef de l’Etat pour la décrispation de la situation sociopolitique une seconde religion, est de la manière la plus ingrate aujourd’hui dans le viseur du Fpi. « Qu’ils viennent reprendre leur place dans le pays. Celui qui arrive et qui veut faire la politique, qu’il le fasse avec les règle de l’art. Celui qui veut reprendre ses activités reprend ses activités. S’ils ont des problèmes avec la justice, le Président a donné des instructions pour que tout cela se traite dans un esprit qui consolide la réconciliation. Le pays est en place. Que chacun vienne apporter sa pierre au développement (…) Je le disais à nos frères du FPI, c’est vrai que la Côte d’Ivoire a émis un mandat d’arrêt contre Koné Katinan, mais s’il arrive demain à l’aéroport, on ne l’arrêtera pas ». Après tant de gages de bonne foi et d’actes concrets, que le FPI s’acharne et affuble de tous maux et mensonges Hamed Bakayoko montre ouvertement que le parti qui a perdu de sa lucidité depuis le 11 avril 2011 continue d’aller de convulsion en convulsion. C’est àcroire qu’il faut dans l’urgence trouver un diagnostic au mal dont souffre le FPI. N’ya-t-il pas nécessité de procéder aux états généraux du Front Populaire Ivoirien, pour sauver ce qui reste de ce parti qui a fait fortune dans la délation, le mensonge, la xénophobie et la violence ?

MK

Le Patriote

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