Affaire « Affou Kéïta contre Mariame Traoré » Fâchée, la députée réagit

Mariam

Monsieur le Directeur de publication,

Dans sa parution numéro 0599 du mercredi 21 mai au mardi 27 mai 2014, votre hebdomadaire Star Magazine, dans son article sur Affou Kéita-l’Honorable Traoré Mariame intitulé «Elles se livrent une guerre sans merci », la journaliste Belle Cauphy fait preuve d’un esprit imaginatif très loin de la réalité. Elle fait des préjugés susceptibles d’attiser et d’entretenir une véritable bombe de haine fratricide.

Un journaliste a le devoir d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur des faits qui sont réels et à même de renforcer les liens entre les membres d’une société. Et non de susciter la déchirure et d’attiser la haine et la méfiance.

Je suis à la fois surprise et indignée de voir la Journaliste Belle Cauphy pousser la surenchère de la spéculation intellectuelle jusqu’à faire croire à l’opinion nationale et internationale dans les colonnes de votre journal que je me livre à une guerre sans merci avec Affou Kéita. Alors qu’il n’en est rien. De tels amalgames ne sont pas dignes d’un journaliste et n’honorent pas votre journal.

Que gagnez-vous véritablement à raconter des mensonges grossiers sur ma vie privée ? Et combien de familles allez-vous continuer à détruire de cette façon-là ?

Par ailleurs, vous barrez très souvent à la Une de votre hebdomadaire mes images en-dehors de mes activités de Député, sans mon autorisation préalable. De quel droit vous permettez vous de le faire ?

Il en découle une intention irrévocable de porter atteinte à mon honorabilité et à ma crédibilité morale. De telles attitudes sont de nature à salir et avilir non seulement votre corporation, mais aussi font parties des tares qui figent et sclérosent notre société.

Face à la légèreté du Directeur de publication que vous êtes et au manque de professionnalisme de la journaliste Belle Cauphy, j’exprime mon indignation.

Désormais tout journaliste qui tentera d’étaler ma vie privée et publier des images en dehors de ma vie publique, dans la presse sera passible de poursuite judiciaire.

Ce droit de réponse conformément à la loi 2004 portant régime juridique de la presse doit être publié dans les mêmes conditions et à la Une du journal tout comme l’article de Belle Cauphy a été traité. Veuillez recevoir Monsieur le Directeur de publication, mes salutations distinguées.

Madame Traoré Mariame

Député à l’Assemblée Nationale

Ampliations:

. Conseil National de la Presse

(CNP)

. Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI)

. Le Président de l’Assemblée Nationale

. Le Procureur de la République

NB : Les titres sont de la rédaction

Affaire ”Affou Kéïta-Mariame Traoré”: Fâchée, la députée réagit

Source : Star Magazine n°0600 du mercredi 28 mai au mardi 03 juin 2014

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