Tête-à-tête entre AHipeaud Martial et KKB hier : La nouvelle CEI au centre des discussions.
Dans le cadre d’une visite de courtoisie, Dr Ahipeaud Joseph Martial, président de l’UDL et candidat déclaré aux prochaines élections présidentielles de 2015 conduisait une forte délégation ce lundi matin 21 Juillet 2014 au cabinet de son frère, l’Honorable kouadio Konan Bertin dit KKB, ex-président de la jeunesse du PDCI, député de port-bouet et vice-président du groupe parlementaire PDCI à l’Assemblée nationale.
Les deux responsables politiques ont fait un tour d’horizon sur toutes les questions relatives à l’organisation des prochaines élections, notamment sur la composition de la nouvelle commission électorale indépendante (CEI). Et sur cette question, l’hôte du jour a au nom de sa délégation salué et félicité l’Honorable KKB pour le combat qu’il mène au sein de l’Assemblée nationale en interpellant chaque jour l’opinion nationale et internationale quant à la nature conflictuelle de la nouvelle CEI. « Après toutes les violences que notre pays a connues en 2010, 2012 et 2013, suite aux différentes élections, le bon sens et l’esprit républicain nous obligent à nous joindre à l’Honorable KKB pour mener ce combat que nous estimons juste et noble. C’est un combat républicain et c’est pourquoi j’ invite, toutes les forces vives et tous les démocrates à nous rejoindre pour que nous fédérerions leurs énergies à travers tous les moyens légaux pour donner à la Côte d’Ivoire une commission électorale qui puisse nous conduire à des élections transparentes, justes et acceptées de tous avec à la clé une réconciliation vraie entre les filles et fils du pays » a déclaré Martial Ahipeaud, membre fondateur de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire en 1990 (FESCI) – dont il fut le 1er Secrétaire général -, il est le président de l’Union pour le Développement et les Libertés (UDL) depuis 2006.
Quant au député de Port-bouet, l’Honorable KKB, visiblement très heureux de la visite de son frère, il fera remarquer d’emblée, qu’en dehors des combats idéologiques, les ivoiriens peuvent et doivent se retrouver pour faire prévaloir l’intérêt national. Pour lui, la CEI est une institution trop essentielle dans la vie de la nation pour être la chasse gardée des partis politiques. Le sens de son combat est de débarrasser cette institution de tout ce qui peut conduire la Côte d’Ivoire au conflit. Formé à l’école du dialogue et de paix, il a promis de prendre son bâton de pèlerin à chaque fois que besoin se fera sentir pour dénoncer tout ce qui concourt à la division des ivoiriens parce que dira-t-il : « je crois en une Côte d’Ivoire une, indivisible et prospère. Et c’est pourquoi je reçois ici à mon cabinet tous les ivoiriens sans distinction pour parler de cette Côte d’Ivoire dont je rêve. Cette Côte d’Ivoire dans laquelle nous pouvons transformer nos différences en richesses »
Les deux leaders ont promis de se rencontrer régulièrement pour non seulement échanger sur la question de la nouvelle CEI mais également sur toutes les questions qui touchent à la vie de la nation.
Sercom/ Emmanuel de Kouassi, avec Africa Tv
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