Pourquoi Ouattara fait encore peur au parti de Gbagbo en Côte-d’Ivoire

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Après 2010, la présidentielle en Côte d’Ivoire se tiendra à la date constitutionnelle d’octobre 2015. Mais l’annonce de cette information a mis les médias du Fpi en transe qui tirent à boulet rouge sur le chef de l’Etat.

(…) Pourquoi le Fpi, qui pour le moment, dit qu’il ne participera pas à cette élection tombe-t-il en transe quand on évoque la date de la tenue de cette élection ? A la limite, cette bronca exprime la peur qui s’est emparée des frontistes à l’annonce de ce scrutin. Les proGbagbo savent que la tenue de cette élection dans de bonnes conditions va renforcer davantage le président Ouattara et son régime. Et même si par extraordinaire, le Fpi parvient à faire le deuil de ses querelles intestines pour faire bloc autour d’un candidat, ce dernier sera battu à plate couture par le candidat Ouattara. Cela veut dire qu’avec ou sans le Fpi, la présidentielle aura lieu et Ouattara est quasiment certains de se succéder à lui-même. Alors comme dans un bal de sorciers, il faut donc commencer à noircir ce scrutin pour dire qu’il sera entaché de graves irrégularités. Tout ceci pour discréditer Ouattara aux yeux de la communauté internationale (…)

Par Kra Bernard

Sortie des journaux bleus contre Ouattara – La démocratie est une réalité en Côte d’Ivoire

L’un des indicateurs de la démocratie, dans un pays, reste la liberté de pensée et d’expression. Cette réalité, tous les journalistes et hommes de média la connaissent. Prompts à dénoncer les actions d’un pouvoir – quel qu’il soit – contre un média, ils se montrent cependant avares en satisfecit lorsqu’il s’agit de reconnaître et de saluer la liberté qu’ils ont de dire et d’écrire ce qu’ils pensent. La sortie, hier, de la plupart des quotidiens de l’opposition, après l’interview du président Ouattara sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), mercredi, est une preuve de sa hauteur d’esprit et du prix qu’il attache à la liberté de la presse. Ces journaux n’ont, en effet, pas craint de considérer les propos du chef de l’Etat de comme des «mensonges», son intervention comme une «grosse comédie» allant même jusqu’à traiter le premier des Ivoiriens de «vendeur d’illusions». Si les quotidiens «Notre Voie», «Le Nouveau Courrier» et d’autres canards proches de l’ancien président adoptent cette posture insultante et franchement irrévérencieuse, c’est parce qu’ils sont convaincus d’évoluer dans un environnement apaisé, propice à l’exercice de la liberté d’expression. Un environnement rendu possible par les actions du président Ouattara qui a tôt compris que la démocratie ne peut s’exercer sans laisser à ses concitoyens cette liberté de dire. Les journaux bleus ont beau jeu de critiquer à tout va et de tomber dans le dédain et l’outrecuidance, il reste que sous Laurent Gbagbo, la presse n’était pas mieux lotie. Malgré la dépénalisation des délits de presse, plusieurs journalistes ont été jetés dans les geôles par l’ancien régime. Le cas des journalistes Théophile Kouamouo, ancien directeur des rédactions du journal «Le Nouveau Courrier», ainsi que ses collaborateurs Stéphane Guédé et Saint Claver Oula en est une parfaite illustration. Ils ont été mis aux arrêts, en 2010, après la publication des conclusions d’une enquête judiciaire sur des malversations dans la filière du cacao en Côte d’Ivoire. Et ce n’est pas un cas isolé. Il ne faut pas être devin pour imaginer ce qu’il adviendrait de journalistes qui oseraient traiter Laurent Gbagbo – s’ils étaient encore aux affaires – de «vendeur d’illusions», de «menteur» et de «comédien».

M’Bah Aboubakar

L’Expression

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