Comment les faucons du FPI en Côte d’Ivoire ont attaché Affi N’guessan

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Pascal Affi N’Guessan a capitulé. Ses collaborateurs qu’il avait mis à la touche suite au remaniement du secrétariat général de son parti, le 4 juillet dernier, ont
retrouvé leur place le 14 août dernier à l’issue d’un comité central extraordinaire du FPI. En effet, de 10 heures à 18 heures, les membres de cette instance du parti à la rose, les secrétaires généraux de fédération et les membres des bureaux nationaux des structures spécialisées ont planché sur le compte rendu du Comité de Contrôle concernant le règlement de la crise d’autorité au sein du parti. Le constat qui découle de cette réunion houleuse, selon nos sources, est net. Le président du parti fondé par Laurent Gbagbo a laissé des plumes. Désormais, le natif de Bongouanou a les mains liées dans la gestion du FPI. Car, le comité central a décidé de limiter ses pouvoirs. Pascal Affi N’Guessan a été, en outre, sommé «de procéder à des consultations appropriées au sein de la direction duparti, avant tout réaménagement et nomination dans les différents organes, surtout lorsque ces mouvements sont de grande ampleur ou concernent des postes sensibles ». Il a été même demandé au président du parti bleu de « suspendre toute nomination susceptible de fragiliser la tenue du Congrès, pour l’apaisement et la consolidation de la cohésion ». C’est clair comme de
l’eau de roche, le président du FPI, dépouillé de ses pouvoirs, aura fort à faire face à ses détracteurs. Notamment les faucons du parti qui lui reprochent une gestion autocratique du FPI. Ceux-ci n’ont pas attendu longtemps pour engager les hostilités. «Le Comité Central, ayant pris acte du fait qu’une forte majorité des intervenants ait demandé le retrait du FPI de la CEI, décide d’inscrire ce point à l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire du Comité Central qui aura lieu le 30 août 2014, pour décision », peut-on lire au point 13 du rapport publié par le comité central. En clair, la décision de Pascal Affi N’Guessan de siéger dans le bureau central de la Commission électorale indépendante n’est pas du goût des ses camarades. Et la question sera débattue le 30 août prochain. Le groupe de médiation menée par Philippe Dacoury-Tabley a donc décidé de tailler un poste de président du FPI sur mesure avant la tenue du congrès pour certainement sceller définitivement le sort de l’ancien maire de Bongouanou.

LO.

Le Patriote

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