Le Régime de Ouattara en Côte d’Ivoire c’est l’émergence clanique et familiale

major

Sous le régime de Gbagbo les travaux publics étaient des choses rares même s’il y en avait quelques uns tout de même ! La guerre était le prétexte tout trouvé pour ne pas en faire, alors que le budget du pays était en nette augmentation en dépit de la guerre. Sous prétextes de la guerre, les membres de son gouvernement dit de transition ou d’union nationale, se mettaient plein les poches sans que Gbagbo lui-même ne demande des comptes à qui que ce soit, en pensant ainsi payer la paix, comme il l’a fait avec Chirac à qui il reconnaît avoir donné gracieusement 3 millions de dollars d’argent public du contribuable ivoirien.

Sous le régime de Gbagbo, les ministres PDCI, FPI, UDPCI, Forces nouvelles, volaient tous des biens publics et ils s’enrichissaient avec l’argent du contribuable, mais la guerre avait le dos large.
Pour couvrir leurs forfaits, certains ont même fait incendier les archives concernant les dossiers de passation de marchés publics avant de quitter leur ministère.
Pendant que la zone sous contrôle de Gbagbo était collectivement pillée, la zone Nord du pays était quant à elle devenue un no man’s land où toutes sortes de trafics et de vol de richesses publiques étaient organisées par des hommes politiques et des seigneurs de guerre. Ces derniers pillaient les richesses naturelles de cette zone, en prenant le soin de donner la part des chefs de la branche politique de leur organisation qui régentaient cette partie du pays et qui ont mis en place un organisme dénommée « La centrale », pour centraliser le pillage de la zone.

Sous le régime de Ouattara il y a quelques travaux, mais quand on observe bien, on constate que ces travaux ne servent que de prétextes pour couvrir l’enrichissement des gens d’un clan mafieux ainsi que celui des membres de sa famille. C’est cela l’émergence clanique et familiale sous Ouattara qui utilise l’argent public et les dettes pour enrichir les siens. Sous Ouattara, les marchés publics sont attribués aux membres de sa famille et aux membres d’un cercle d’hommes d’affaires qui sont proches de lui. A son image, ses ministres en font de même, de sorte que l’argent circule, mais uniquement dans un cercle fermé dans lequel on organise même des mariage de classe ou de clan.

Pendant que son clan s’enrichit un pan entier de la population est délaissé dans l’exclusion sociale et la misère, dans l’indifférence et le mépris.

Docteur Doumbia Major

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