Côte-d’Ivoire: la phase opaque d’un processus discriminatoire (audiences publiques CDVR)

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Contre toute entente, les auditions ne sont pas transmises en direct et ne sont pas ouvertes au public.

Les commissaires membres de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) sont à pied d’œuvre. Avec les audiences publiques ouvertes depuis le lundi 8 septembre 2014 et qui se tiennent à l’Ivoire Golf (Abidjan). Contre toute entente, cette ultime phase du processus de réconciliation se déroule sans transparence. A huis clos entre d’une part, les commissaires et Banny et de l’autre, les victimes et bourreaux. Selon des informations qui ont filtré, jusqu’à 16 h, seulement 3 auditions avaient été faites. Chaque audition est ponctuée d’une longue intervention du président de la CDVR qui supplie la victime de pardonner. «Madame, au nom de ceux qui ont commis ces actes ignobles, je vous demande de pardonner », pouvait-on entendre des haut-parleurs. Dans la petite salle où se passent les audiences, Charles Konan banny est encadré par les commissaires. Au bout de la table de séance, est assise une dame avec un micro à portée de mains. Pour l’essentiel, la petite salle est encombrée des autres personnes à entendre. Elles constituent, selon Banny, des «cas emblématiques». Contre toute entente, les auditions ne sont pas transmises en direct et ne sont pas ouvertes au public.

armand Bohui
bohuiarmand@yahoo.fr
Notre Voie

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