Info ou intox ? Six choses à savoir sur la fièvre hémorragique ébola

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Par Clarisse Juompan-Yakam Source: Jeune-Afrique

Tout et n’importe quoi circule sur ébola. Jeune Afrique a fait le tri.

Ebola s’attrape même à distance: INTOX

C’est un virus qui ne se transmet que par un contact direct entre un sujet malade et un sujet sain. Seuls les fluides corporels sont transmetteurs, notamment le sang, les selles, les vomissures. Si le virus peut se retrouver dans la sueur comme dans la salive, ces deux fluides sont moins contaminants. Le virus ne se transmet pas par les voies respiratoires, ce qui réduit les risques. Il reste très contagieux, même s’il affiche un taux de contamination moins élevé que la rougeole ou la coqueluche.

Un sujet apparemment bien portant peut transmettre le virus : INTOX

Non. Pendant la période d’incubation, qui varie de deux jours à trois semaines, il n’y a pas de risque de contamination. Dès qu’apparaissent les premiers symptômes, en revanche, le risque de transmission devient réel aussitôt.

Le virus est forcément mortel : INTOX

Une personne sur deux en guérit. En outre, la survie dépend de l’état de santé initial du malade et de la rapidité de sa prise en charge.

Les traitements sont efficaces : INFO

Dans une certaine mesure, les traitements administrés améliorent la situation – à condition qu’ils puissent l’être, ce qui n’est pas toujours le cas en Afrique. La réhydratation fait ses preuves, en particulier pour la souche du virus sévissant en Afrique de l’Ouest, peu hémorragique.

Le sang des malades guéris permet de soigner des malades : INFO

Les personnes guéries sont protégées et ont développé des anticorps contre la maladie. Ils ne risquent plus de la contracter. Des sérums élaborés à partir de leur sang peuvent être administrés aux malades.

Un million de malades potentiels : INTOX

Ce nombre est totalement aléatoire. Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) daté du 22 octobre, 9 936 personnes ont été infectées, et 4 877 sont décédées. S’il est certain que des cas n’ont pas été répertoriés, les actions à venir auront une influence déterminante sur la suite de l’épidémie. Si rien n’est fait, l’OMS prévoit 10 000 nouveaux cas par semaine à partir de décembre.

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